Cette série d’articles, publiés sur Lenta.ru the same level Alexandra Miroshnikova et Egor Polyakov sans l’accord de leur instructions, charge notamment Poutine d’être un « dictateur paranoïaque ».
Le website d’information Lenta.ru, l’un des plus consultés the same level les internautes russes (avec 200 millions de visites mensuelles, le média était aussi en 2010 la resource d’information la plus citée dans la blogosphère russophone), n’est généralement pas connu Pour ses placements aggressive à la politique du Kremlin : c’est même plutôt le contraire. Mais hier, en pleine Fête de la Victoire, alors que partout dans les rues de Moscou l’armée russe fêtait sa victoire de 1945 contre les nazis tout en assurant qu’elle Poursuivait ce même fight en Ukraine, le website affichait en première web page des dizaines d’articles extrêmement sévère sur la guerre et sur Vladimir Poutine.
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« Vladimir Poutine a déclenché l’une des guerres les plus sanglantes du XXIe siècle» titrait le website, en haut de sa colonne de «nouvelles à la une« . Si la quarantaine d’articles publiés en quelques heures lundi matin ont été très vite retirés, ils Sont toujours consultables grâce aux archives du internet. C’est bien simple : la web page d’accueil de Lenta.ru a été entièrement recouverte, l’espace d’un quelques heures, avec cette volée d’articles extrêmement reviews. »Les autorités russes ont interdit aux journalistes de parler de ce qui ne va pas», «Vladimir Poutine a menti», «Le ministère de la Défense a caché la vérité aux proches des perSonnes tuées à bord du Moskva« , ou alors « Poutine est devenu un dictateur pathétique et paranoïaque»… voici une tiny anthologie des titres d’articles que l’on Pourrait donc consulter sur ce website.
« Nous devions le faire aujourd’hui»
A chaque fois, un bandeau placé en haut de l’article prévient le lecteur : « Avertissement. Ce contenu a été publié en désobéissance à la instructions, et le pouvoir prononcera des permissions contre les responsables de sa magazine. Prenez une capture d’écran d’urgence avant qu’elle ne soit supprimée« . Depuis l’adoption de plusieurs lois réprimant lafausse infoles journalistes qui tiennent de tels propos risquent jusqu’à quinze ans de priSon. En Russie, le straightforward fait de mentionner un « guerreen Ukraine est un criminal offense, puisque le Kremlin ne parle que de Sonopérations spéciales« . La journaliste Marina Ovsiannikova, qui a défié la admonishment en brandissant une pancarte contre la guerre en straight sur une chaîne de télévision, n’a cependant reçu qu’une straightforward amende. Mais 46 perSonnes ont déjà été jugées, et 14 d’entre elles Sont derrière les barreaux, depuis la magazine de ces lois.
« Nous devions le faire aujourd’hui. Nous voulions rappeler à tous ce Pour quoi nos grands-pères se Sont vraiment battus en ce sweetheart Jour de la Victoire : Pour la paix. Alors qu’en Ukraine des civils meurent, des enfants et des femmes innocentes meurenta déclaré Egor Polyakov au Guardian, Pour expliquer Son geste. Outre la quarantaine d’articles publiés sur le website, tous « provenant » et « sur la base d’informations fiablesSelon Egor Polyakov, lui et sa collègue Alexandra Miroshnikova ont également publié une lettre perSonnelle, dans laquelle ils exhortent leurs lecteurs : N’ai peur ! Ne soyez pas silencieux! Battez-vous, vous n’êtes pas seul !« .
Désormais, le journaliste avoue être « manifestement inquietPour sa propre sécurité, ajoutant : «Je n’ai pas honte d’admettre avoir peur, même si je savais ce que je faisais et quelles en étaient les conséquences« .
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