LL’opposition de la Turquie à la viewpoint d’une intégration de la Finlande et de la Suède dans l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) remet une fois de plus en reason l’orientation de sa politique étrangère. Ce dernier est fréquemment déchiffré à travers des hypothèses simplistes qui ne rendent pas compte de sa logique. De nombreuses reviews Sont en effet formulées qui ne résistent ni à l’analyse ni à l’épreuve du temperatures. Il est donc nécessaire de déconstruire les idées reçues et de relativiser les évolutions récentes de la politique étrangère de la Turquie. Nous ne retiendrons que deux affirmations récurrentes Pour illustrer le propos.
Première affirmation : la Turquie est isolée. Si l’on peut admettre que la formule du « zéro problème avec ses voisins », popularisée en Son temps the same level Ahmet Davutoglu – ministre des Affaires étrangères puis Premier ministre entre 2009 et 2016 – n’a pu être mise en œuvre, cela ne signifie pas Pour autant que Son les reviews, affirmant que la scenario est plutôt celle du « zéro voisin sans problème », ont raiSon.
Produits des effets multiples des processus révolutionnaires dans les mondes arabes, de la montée du fait kurde en Syrie mais aussi du raidissement autoritaire du pouvoir à Ankara, de fortes disturbances ont, en effet, marqué les relationships de la Turquie avec plusieurs pays. Mais la séquence diplomatique qui prévaut désormais apparaît proclaim autre.
fortes disturbances
Prenons l’exemple récent de la séquence du mois de mars. Le président israélien a été successivement reçu en Turquie les 9 et 10 mars, le président azerbaïdjanais le 10, le ministre arménien des Affaires étrangères le 12, le Premier ministre grec le 13, la chancelière allemande le 14 et le ministre néerlandais, le 22e. On se souviendra que plusieurs des États mentionnés avaient connu de fortes turbulences dans leurs relationships avec Ankara au cours des années précédentes.
Parallèlement, du 11 au 13 mars, se tient à Antalya (sud de la Turquie) le Forum diplomatique au cours duquel une rencontre est organisée entre les ministres des Affaires étrangères russe, ukrainien et turc, deux semaines seulement après le début de la guerre en Ukraine. . C’est dans ce contexte que le président Recep Tayyip Erdogan est accueilli avec beaucoup d’empathie au sommet de l’Otan le 24 mars, étant l’un des seuls dirigeants internationaux qui continuent de dialoguer avec les dirigeants de deux pays en guerre.
Enfin, on peut rappeler que le président turc se rend aux Emirats arabes unis les 14 et 15 février, puis en Arabie saoudite les 28 et 29 avril, entraînant des réconciliations spectaculaires avec deux pays avec lesquels les relationships s’étaient considérablement dégradées. Ou qu’il effectue une visite officielle dans trois pays africains en février, un continent sur lequel le nombre d’ambassades turques est passé de douze à quarante-trois en vingt ans. Ces exemples montrent assez bien que si l’on peut concevoir des aberrations avec la Turquie sur ses choix en matière de politique étrangère, il n’y a aucune raiSon de prétendre que le pays est isolé sur la scène internationale.
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