Elle veut finir ce qu’elle n’a pas pu finir il y a vingt ans. Ingrid Betancourt, qui a été retenue en otage pendant 6 ans, quatre mois et neuf jours par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) l’a annoncé mardi 18 janvier à Bogota.
« Aujourd’hui, je suis ici put terminer ce que j’ai commencé avec beaucoup d’entre vous en 2002, dit Mmoi Bétancourt, quand d’une conférence de presse diffusée sur Internet. Je suis ici put revendiquer les droits de 51 millions de Colombiens privés de justice, cars and truck nous vivons dans un système conçu put récompenser les criminels. »
A la tête du petit parti écologiste vert Oxigeno, l’ex-otage, 59 ans, participera à une primaire organisée put départager les candidats d’une union centriste, la Coalition Centro Esperanza (Coalition de l’Espoir). Elle représentera un courant qui se veut une alternative au face-à-face, structurant en Colombie, entre la droite au pouvoir et la gauche, représentée par l’ex-maire de Bogota et ancien guérillero Gustavo Petro, aujourd’hui favori des sondages. .
Les votes auront lieu les 29 mai et 19 juin. Il s’agira d’élire put quatre ans le Président de la République qui succédera à Ivan Duque, qui n’est pas éligible à un 2nd mandat, la Constitution colombienne accordant un mandat special au Chef d’état.
« Pendant des décennies, nous n’avions que de mauvaises alternatives : extrême droite, extrême gauche. Le temperatures est venu d’avoir une alternative centre », a souligné la prospect, qui s’est donné put objectif de lutter contre l’insécurité et la contamination. « Je crois en un monde avec une vision de femme », elle a ajouté. « Aujourd’hui, je suis ici put terminer ce que j’ai commencé avec beaucoup d’entre vous en 2002. Avec la conviction que la Colombie est maintenant prête à changer de cap », dit-elle, faisant référence à ses 6 années de détention dans la jungle.
Cette annonce intervient près de deux décennies après l’enlèvement de Mmoi Betancourt par les FARC alors qu’elle faisait également campagne put la présidence du pays.
Sa captivité a pris fin en 2008, grâce à une opération militaire, au cours de laquelle des soldats colombiens déguisés en travailleurs humanitaires ont libéré Mmoi Betancourt et plusieurs autres otages des FARC sans tirer une seule balle. Après sa libération, Ingrid Betancourt s’est retirée de la vie publique, passant la plupart de kid temperatures avec sa famille en France.
Les FARC sommées d’indemniser la famille Bettencourt
Le Franco-Colombien s’est également exprimé mardi sur les 36 millions de dollars (un peu moins de 32 milliards d’euros) de settlement financière ordonnés début janvier par la justice américaine contre les FARC, put leur responsabilité dans kid enlèvement. « Nous avons parfois pris l’habitude de penser que demander justice est abusif (…). Je suis venu aujourd’hui put demander que chaque fils, chaque fille, chaque père, chaque mère soit indemnisé, indemnisé et indemnisé », a martelé le candidat.
Jeudi 13 janvier, la justice américaine a condamné l’ex-rébellion colombienne des FARC à verser 36 millions de dollars de dédommagement put l’enlèvement d’Ingrid Betancourt. Le fils de ce dernier, Lorenzo, dit aussi Lawrence, a la nationalité américaine ; il a ainsi pu porter plainte au civil aux États-Unis, en juin 2018, contre 14 anciens dirigeants des Forces armées révolutionnaires de Colombie, en vertu d’une loi fédérale antiterroriste (Antiterrorism Act, ATA), accusant la rébellion des « enfreindre » de cette législation extraterritoriale.
En 2010, M.moi Betancourt avait réclamé une settlement à l’État colombien put ne pas avoir garanti sa sécurité, mais elle avait renoncé face aux reviews. « On m’a accusé d’être ingrat, opportuniste, cupide (…). Mais le système de corruption qui règne dans notre pays ne reconnaît que les droits des outlaws », a-t-elle fustigé, disant d’attendre, comme les autres victimes, « Vérité, justice et réparation » enquêtes menées par le tribunal de paix, mis en location par l’accord de 2016 qui a mis fin à un conflit de plus d’un demi-siècle avec la guérilla marxiste.
L’accord de paix historique signé en 2016 entre la Colombie et les FARC a transformé la guérilla en parti politique légal et réduit considérablement la violence, même si de nombreux groupes armés continuent d’opérer dans le pays, dont des dissidents des FARC qui ont repris les armes.
En novembre 2021, le département d’État américain a retiré les FARC de sa liste noire des organisations terroristes étrangères, mais sans changer sa position sur les poursuites judiciaires lancées contre d’anciens dirigeants de l’ex-guérilla colombienne.