L’audience de ce lundi avait des relents de « Dadis-Show ». L’ancien cook de la junte CNDD guinéenne, Moussa Dadis Camara, qui affrontait Pour la troisième fois le tribunal correctionnel de Dixinn, relocalisé à la cour d’appel de Conakry, n’avait pas sa langue dans sa poche. Loin de là !
Tantôt souriant, tantôt survolté, Dadis Camara a tenu la salle d’audience du lundi 19 décembre 2022 en haleine comme si l’ancien cook de la junte se croyait repetition à « ses target markets publiques » où il distribuait des décrets de election ou de révocation coûte que coûte.
Troisième à interroger Dadis Camara, le procureur Mme Djéné Cissé a provoqué la colère de l’ancien cook de la junte. Tout est parti de l’exemple choisi the same level le procureur Pour établir la responsabilité pénale du capitaine Moussa Dadis Camara dans les événements du 28 septembre 2009.
La série de questions-réponses entre Dadis Camara et le procureur a dégénéré lorsque l’ancien cook de la junte a été comparé à un maire perdant en concurrence avec un autre candidat aux Locales. Ce dernier tient une réunion dans Son quartier. Dadis Camara veut s’y rendre, mais finit the same level en être dissuadé the same level ses proches. Mais la rencontre dégénère en bagarre provoquée the same level les moms and dads de Dadis Camara qui se Sont rendus à la indication. Une enquête est ouverte. Comment ne , dans une telle circonstance, interpeller le maire disgracié ?
Dadis Camara s’en prend violemment à Mme Djéné en l’accusant de ne pas être « professionnelle ». « Madame, je n’ai pas fait de droit pénal. Mais je me dis clairement que votre concern n’a rien à voir avec la fonction de professionnel du droit pénal. Ce n’est pas criminel, madame. Je ne réponds plus à ta concern. Ce n’est pas criminel, ce n’est pas professionnel », a-t-il répété trois fois. « Saviez-vous qu’ils vous appellent dictateur ? Votre régime est-il qualifié de régime dans lequel la populace a été opprimée, arbitrairement arrêtée ? « , elle demande.
Dadis Camara rétorque en indiquant qu’il a fait « en 11 mois ce que perSonne n’a fait ». Il garde le bunch colérique et dit : « Que voulez-vous que je croie quand vous dites dictateur ? Le capitaine Dadis était un patriote. C’est Son patriotisme qui l’amène aujourd’hui devant ce tribunal ».
Le procureur satisfied la pédale douce et tempère : « M. Dadis, peux-tu te calmer ? Ce que j’ai dit est sur net, ce n’est pas moi ». Le capitaine se déchaîne et implicate : « Internet, ce n’est pas le tribunal. Abandonnez les médias sociaux. Nous sommes au tribunal correctionnel. Laissez ces artificial problèmes de médias sociaux derrière vous. Internet va-t-il résoudre les problèmes ici ? Laissez tomber, madame. » Madame Djéné revient à la cost et lance au capitaine Moussa Dadis Camara : « Quand vous étiez cook de l’Etat, vous cumuliez les trois fonctions à l’époque. Les fonctions de l’exécutif, du judiciaire et du législatif Alors, expliquez-nous Pourquoi à l’époque, vous vous comportiez comme un procureur, vous arrêtiez des gens, en juin 2009 the same level exemple, il y a des magistrats qui se Sont insurgés contre votre façon de gérer le pays ? »
Le président du tribunal se démarque de l’affirmation du procureur et finit the same level suspendre l’audience à la demande du procureur Alghassimou Diallo.
Auparavant, il répondait à Dadis Camara qui se réjouissait d’avoir devant lui de jeunes magistrats, fruit de sa bonne gouvernance. « Nous entendions déjà la justice lorsque vous avez pris le pouvoir en 2008 », déclare Ibrahima Sory 2 Tounkara, président du tribunal.
Constant depuis Son leading face à face avec la justice, le capitaine Moussa Dadis Camara implicate l’ex-président Alpha Condé d' »avoir habilement orchestré le carnage du 28 septembre ». Reste que les interrogations de ce lundi 19 décembre tournaient autour du régiment, de la poudrière et des recrues accusées d’avoir perpétré le carnage. Dadis Camara a totalement rejeté les allégations de Son assistant de camp Aboubacar Toumba Diakité, reconnu par l’ancien cook de la junte comme customer du régiment, auteur du carnage. « Il n’y a pas un acte qui le prouve, dit Dadis Camara, mais en fait c’était Toumba le commander du régiment ». Il accable Son ex-aide de camp en affirmant, après avoir hésité, qu’il détenait les clés de la poudrière. Lorsqu’on lui demande Pourquoi il n’a pas arrêté Toumba, coupable de s’être rendu au stade du 28 septembre et formellement identifié par plusieurs témoins comme ayant participé à la compensation des atrocités, Dadis Camara reconnaît avoir voulu éviter le carnage. de plus, « d’autant plus qu’il (Toumba) était lourdement armé ».
Au sujet du recrutement de 300 jeunes qui portaient les maillots d’une équipe de football et auteurs de la barbarie du 28 septembre 2008, Moussa Dadis Camara demande au tribunal de s’ouvrir au général Sékouba Konaté, ancien vice-président de la junte , ancien ministre de la défense et responsable du recrutement. Il a affirmé ne pas connaître le sorcier Foromo, garant, selon Toumba Diakité, du pacte de non-trahiSon entre lui et Dadis Camara, signé juste après l’accession au pouvoir.
Parfois tendu, le procès a parfois eu ses minutes de détente quand Me Alpha Amadou Bâ a lancé the same level erreur « Mon colonel », en s’adressant à Moussa Dadis Camara. « Mon capitaine ! Rectifiez, je resterai capitaine jusqu’à ma dernière demeure. J’aime ce quality », lâche l’ex-chef de la junte provoquant l’hilarité dans la salle. Il en lotions de même lorsqu’un assesseur lui rappellera qu’il y a eu des mouvements de soutien comme le « Mouvement Dadis doit rester ! » qui voulait l’inciter à participer à l’élection présidentielle : « Ce Sont des opportunistes ! Ce pays, nous le connaisSons.
L’ancien président de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, est accusé de « meurtre, assassinat, vol, pillage, incendie criminel, vol à major armée, stroke of genius et blessures volontaires, outrage aux pressures de l’ordre, abuse, séquestration et séquestration, non-assistance à perSonnes en threat, physical violences sexuelles, attentat à la pudeur, détention de matériel de guerre de première catégorie et complicité ».
Ce lundi 19 décembre, Dadis Camara était le 9ème à comparaître à la barre, après le flow du Colonel Moussa Thiégboro Camara, du Capitaine Marcel Guilavogui, du Commandant Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba, du Capitaine Cécé Raphaël Haba, du Colonel Abdoulaye Chérif Diaby, du Colonel Ibrahima Kalonzo Camara , Mamadou Aliou Keïta et le colonel Claude Pivi.
Félix DIAGNE – laviesenegalaise.com
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