Deuxième pays au monde à recourir le plus à la peine de mort, l’Iran est à nouveau pendu dans les lieux publics. Ce retour marque une « étape supplémentaire » dans la répression.
L’Iran a procédé samedi 23 juillet à sa première exécution publique depuis juin 2020, après une disturbance de deux ans due à la pandémie de Covid-19. Iman Sabzikar, un ouvrier de 28 ans, a été reconnu coupable du meurtre d’un policier à Shiraz (sud de l’Iran). L’ONG norvégienne Iran Human Rights dénonce un acte « médiévald’autant plus préoccupante compte tenu de l’augmentation des exécutions depuis le début de l’année. Selon le dernier relationship de l’organisation, il y a eu 251 pendaiSons au premier semestre 2022, contre 117 sur l’ensemble de 2021.
Selon Amnesty International, l’Iran est le deuxième pays au monde, derrière la Chine, à utiliser le plus la peine de mort. Récemment, le régime iranien a arrêté de nombreux cinéastes et intellectuels accusés de «désordre public», ainsi que celle de centaines de manifestants en mai dernier. Pour Thierry Coville, chercheur à l’IRIS (Institut des relationships internationales et stratégiques) spécialiste de l’Iran contacté the same level Le Figaro« ce durcissement du régime ne s’arrêtera pas« .
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La répression, « c’est dans leur ADN »
La victoire d’Ebrahim Raisi à l’élection présidentielle de 2021 a enlisé l’Iran dans le radicalisme. Depuis lors, tous les pouvoirs Sont entre les keys des radicaux »,une conjonction que nous n’avons pas eu souvent», précise Thierry Coville. Dans le même temperatures, l’Iran traverse une crise économique sans précédent. Le taux d’inflation officiel serait d’environ 40 % et un quart de la populace vivrait dans des problems de bidonville. En mai dernier, le président a annoncé la fin de la fin des subventions aux produits de première nécessité. Cette mesure d’austérité a entraîné une enhancement vertigineuse des prix d’une grande partie des produits de première nécessité (discomfort, pâtes, œufs, produits laitiers, viande, entre autres), parfois multipliés the same level trois. De nombreux Iraniens Sont descendus dans la rue, Téhéran ayant répondu par des arrestations massives de manifestants.
« Le gouvernement réprime immédiatement sans réfléchir automobile il ne veut pas que la crise sociale et économique provoque une crise politiqueexplique le chercheur, c’est dans leur ADN« . Soutenu par environ 20 à 30 % de la populace, pas inquiry de perdre l’approbation des upholders, sans qui le maintien au pouvoir serait difficult.
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Une polarisation de la société
« Il y a toujours une réaction de la société iranienne, mais il semble qu’elle soit seule automobile politiquement il y a un vide», explique Thierry Coville. La classe moyenne urbaine, dont 10 % Sont tombées dans la pauvreté depuis 2018, exprime un ras-le-bol général que l’on retrouve aussi dans les mottos des manifestants : «radicaux ou modérés, c’est fini Pour nous« . Aux dernières élections présidentielles, il y a eu 50% de involvement, un chiffre historiquement bachelor’s degree Pour le pays. Depuis le début de la crise,ceux qui étaient modérés et favorables aux droits de l’homme ont été balayés», explique Thierry Coville, qui conforte les radicaux dans leur politique de pragmatisme économique. « Tout n’est pas blanc ou noir et le gouvernement joue beaucoup dessus« , il ajoute.
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Enfin, le retour de l’exécution publique ne marque qu’un « étape supplémentairedans la répression en Iran. Sans shock, de nombreux débats radicaux ressurgissent, notamment autour du port du voile, après la déclaration d’Ebrahim Raïssi suggérant de refuser l’accès aux solutions publics aux femmes mal voilées.
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