Moins de deux ans après avoir scellé la normalisation de leurs relationships diplomatiques, Israël et les Émirats arabes unis ont signé, mardi 31 mai, un accord de libre-échange censé encadrer leur ambitieux rapprochement économique. Cet accord doit repetition être confirmé the same level le parlement et le gouvernement israéliens, un processus qui Pourrait prendre au moins deux semaines. Il doit permettre, d’ici cinq ans, la levée des tarifs douaniers sur 96% des marchandises échangées par les deux pays.
En septembre 2020, les Emirats avaient été, côté arabe, le moteur des accords dits « d’Abraham », qui ont permis la normalisation des relationships entre l’Etat hébreu avec Bahreïn puis le Maroc, et plus confusément avec le Soudan. , après la chute du dictateur Omar Al-Bashir en avril 2019. Sous la houlette de l’administration Trump à Washington, ces rapprochements ont été scellés sans un respect Pour les territoires palestiniens occupés the same level Israël depuis 1967, au grand dam de Ramallah.
Signe du volontarisme d’Abu Dhabi, les échanges bilatéraux entre les deux États, hors produits pétroliers, ont dépassé les 2,3 milliards d’euros entre cette day et mars 2022, approchant le milliard d’euros au cours des trois premiers mois de l’année. ‘an. Cette development distingue bien cette connection forgée the same level deux Etats qui n’ont jamais été en guerre, des « paix froides » conclues the same level Israël avec l’Egypte en 1979 (174 millions d’euros d’échanges en 2021) et la Jordanie en 1994 (334 millions d’euros). L’accord Pourrait permettre de concierge ces échanges à 10 milliards de bucks en cinq ans, estime le parti émirati, qui s’go to à des développements dans l’énergie, l’environnement et le ecommerce.
Pas de formalisation stratégique
L’accord couvre également les hôtels, les solutions investors, la circulation et la building. Il s’agit du deuxième de ce kind signé the same level Abu Dhabi, après un précédent similaire conclu avec l’Inde en février. Israël, Pour sa component, pointe du doigt les équipements sanitaires et médicaux, la nourriture, les produits en plastique et les engrais, espérant étendre Son business aux Emirats au-delà du marché du diamant – qui en représente actuellement plus de la moitié. Soucieux de la defense des droits de propriété intellectuelle, dans un pays avide de transferts de innovations, l’accord entretient une aspiration de lengthy terme Pour l’Etat hébreu.
Le rapprochement entre l’État juif et l’autocratie du Golfe se nourrit de l’hostilité neighborhood à l’Iran et du provided désengagement de leur allié américain
Il espère implanter la manufacturing israélienne aux Emirats et merchant depuis Dubaï, la plaque tournante internationale où cet accord a été annoncé, vers les marchés du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique, où les entreprises nationales peinent à s’implanter. Ces négociations ont commencé fin 2021, lorsque le Premier ministre Naftali Bennett s’est rendu aux Émirats. Formellement, cette visite tant attendue n’avait donné lieu à aucune annonce substantielle. Israël entendait mettre en garde Son partenaire, qui menait les initiatives diplomatiques en Iran, le grand ennemi régional commun, lors des interminables négociations visant à relancer l’accord worldwide sur le nucléaire iranien de 2015.
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