Olga, à Strasbourg
« De retour à Kyiv, je n’ai vu que de la saleté, de la damage »
Après plusieurs mois d’exil à Strasbourg, Olga a fait un aller-retour à Kyiv avec sa fille aînée Lisa, laissant Son mari, Stas, et leur cadette, Simona, en France. Elle raconte, lors de cette nouvelle rencontre, la « choc » voir une ville qu’elle avait du mal à reconnaître ; les rares minutes de bonheur, au get in touch with d’amis, de individuals retrouvés ; minutes de tension, nombreux, de jour comme de nuit. Et le » opportunity « savoir que sa famille est en sécurité, en France, loin de la guerre.
« ÇA FAIT UN PEU AND ALSO D’UNE SEMAINE DEPUIS QUE JE SUIS RETOURNÉ DE Kyiv, et je ne peux pas chasser de mon esprit des photos mentales très dures, plus dures que ce à quoi je m’étais préparé. Le trip en train a été lengthy – trois jours. Le séjour, aussi, plus long que prévu : j’y suis resté trois semaines. Lisa, d’ailleurs, est toujours là : elle product de retour dans les prochains jours. Là, nous avons pu régler proclaim ce que brain avions prévu Pour ce trip, en particulier les problèmes d’hébergement. [la famille avait acheté un appartement avant la guerre, sans avoir pu finaliser l’acquisition] que nous voulions résoudre. Mais j’ai du mal à me remettre du choc de voir Kyiv dans cet état. Et cela ne fait que quatre mois que la guerre a commencé !
Nous avons voyagé avec beaucoup de femmes et d’enfants. Les hommes – maris, pères – les attendaient à Kyiv. Et ce que j’ai vu de leurs retrouvailles m’a profondément touché : il y a eu peu d’étreintes, peu d’étalage de joie, beaucoup de sérieux ; on sentait que ces familles, ces pairs, avaient souffert de l’éloignement. Ils avaient presque du mal à se reconnaître. A la gare, j’ai même douté, un immediate, d’être arrivé à location. Rien ne ressemblait à ce que j’avais connu. Ce fut un choc. Je n’ai vu que de la saleté, de la damage ; les gens qui déambulaient le lengthy des quais… J’avais l’impression d’avoir remonté le temperatures et de revenir à Donetsk, à l’époque où il fallait fuir le Donbass avec Stas et les filles.
Au centre-ville de Kyiv aussi, l’atmosphère est très différente ; l’absence de vie, de blood circulation, est frappante. Dans l’hypercentre, vous avez toujours des grands magasins ouverts, des dining establishments et des bars qui vous accueillent. J’ai même pu retrouver des amis un soir dans ce qui était avant guerre « notre » petit dining establishment italien. Encore une fois, j’ai eu l’impression de remonter dans le temperatures. Mais dès qu’on s’éloigne des grandes methods, les rues se vident. Les Sons Sont coupés… sauf lorsqu’il y a une frappe de projectile. Là, le vacarme est awful. Nous l’avons vécu une fois. Et puis il y a les sirènes qui peuvent vous réveiller en pleine nuit. Et là où on habite, au centre-ville, il y en a trois qui peuvent Sonner en même temperatures. C’est un tension long-term.
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