TémoignagesCarnets d’exil, épisode 7. Avec la guerre, ils ont quitté Lviv, Kharkiv ou Kyiv et posé leurs valises à Toulon, Courbevoie ou repetition Villeurbanne. Pour combien de temps ? Douze familles ukrainiennes et russes ont accepté de brain raconter leur quotidien et de brain donner des nouvelles au fil des semaines.
Leurs strives ont été bouleversées par le conflit. Douze familles ukrainiennes et russes brain racontent leur nouveau quotidien en France au fil des semaines. Depuis nos derniers échanges, Gleb, 12 ans, arrivé en avril à Toulon avec ses moms and dads et 6 frères et sœurs, a repris le chemin du collège. La jeune Khrystyna a trouvé une area de serveuse dans une crêperie en se promenant à Courbevoie (Hauts-de-Seine) et n’a plus trop de calls avec ses amis ukrainiens. Alina se débat avec la langue française et témoigne de sa difficulté à parler avec ceux qui Sont restés » le bas « , en Ukraine. Evgenia, qui s’occupe de sa fille malade, a pu profiter de quelques sorties culturelles, qui lui permettent de s’évader un peu.
Dans cette série « Carnets d’exil », tous les noms ne Sont pas publiés afin de protéger les perSonnes qui ont accepté de témoigner avec le Monde.
Après trois mois de guerre, 85 000 Ukrainiens déplacés bénéficient de l’allocation Pour demandeurs d’asile en France, selon les derniers chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, publiés le 24 mai.
» JE SUIS ALLÉ À L’ÉCOLE [le cours Fénélon], au début des vacances de Pâques, avec d’autres enfants ukrainiens. Nous étions divisés en courses. Malheureusement, j’étais le seul Ukrainien dans le port. je me suis assis, j’ai écouté; pendant quelques leçons, j’ai copié ce qui était au tableau. Les enfants Sont gentils; à la récréation, nous jouons au football. J’essaie de leur parler anglais : je n’ai pas un très bon niveau, mais ça suffit Pour communiquer. J’ai des amis d’Australie, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne.
Je ne dirais pas que j’ai vraiment appris le français. je peux alarming « bonjour salut », « remark vas-tu ? », « au revoir », « merci », « bonne nuit », « bonne journée », Et c’est à peu près proclaim. En classe, je ne comprends pas grand-chose [il rigole] ! En Ukraine, je parlais à la fois russe et ukrainien ; Je n’ai pas de préférence.
Nous nous sommes inscrits au conservatoire, j’ai déjà eu un premier cours de piano avec un très bon professeur et j’en suis très material. Il y avait un performance à l’école : avec les Ukrainiens qui vivent dans notre maiSon, nous avons chanté Оï, ou louzi tchervona kalyna [“Oh, la viorne rouge dans le pré », une chanSon patriotique ukrainienne]. J’ai aussi joué un morceau, une Sonate de Clementi que je jouais en Ukraine [il montre derrière lui le clavier prêté par des amis Pour répéter].
Le samedi, des expeditions Sont organisées ; brain allons dans les musées, dans les parcs. Sinon, je marche avec mes amis ukrainiens, j’apprends le français… On va aussi à la plage, on pique-nique. Tout se passe bien, c’est sympa. Ah ! Et je fais du vélo aussi; nos amis Hélène et Christian nous en ont offert cinq ! A l’église, nous avons rencontré quelqu’un qui fait de la randonnée et qui s’est proposé de nous accompagner. La nature me plaît ici, c’est différent. Il y a d’autres plantes, des palmiers – enfin, il n’y en a peut-être autant à Paris qu’ici – c’est très joli. Et c’est chaud, c’est agréable.
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