Le président américain Joe Biden a déclaré samedi 26 mars à Varsovie que Son homologue russe Vladimir Poutine ne devait pas rester au pouvoir après avoir lancé l’invasion en Ukraine. Une affirmation rapidement nuancée par la MaiSon Blanche.
« Pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir », a lancé M. Biden, lors d’un discours au château royal de Varsovie, avec un lot particulièrement dur envers le président russe Vladimir Poutine. Plus tôt dans la journée, il a qualifié le dirigeant russe de » Boucher « .
Mais un haut responsable de la MaiSon Blanche, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a précisé peu après que le président américain n’avait pas appelé à une « changement de régime » à Moscou. « Ce que le président voulait alarming, c’est que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région. Il ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie ou d’un changement de régime. »dit ce dernier.
S’adressant directement aux Russes, M. Biden a insisté sur le fait que ce n’est pas le peuple russe qu’il considère comme l’ennemi. « Laissez-moi dire ceci si vous pouvez m’entendre – vous, le peuple russe, n’êtes pas notre ennemi »a-t-il déclaré.
« Je decline de croire que vous saluiez le meurtre d’enfants et de grands-parents innocents ou que vous acceptiez que des hôpitaux, des écoles, des maternités soient pilonnés par des projectiles et des bombes russes. « Cette guerre n’est pas digne de vous, peuple russe. Poutine peut et doit mettre fin à cette guerre »a encore martelé le président américain.
Mais en même temperatures, il sentait que le conflit n’allait pas se terminer de sitôt. La bataille entre démocratie et autocratie ne products pas « pas gagné en quelques jours ou quelques mois. Nous devons nous armer Pour un lengthy fight qui nous go to »a-t-il prévenu, avant d’assurer aux Ukrainiens : « Nous sommes de lot côté. »
Il a également réaffirmé que les États-Unis ne voulaient pas entrer en conflit avec les pressures russes qui ont envahi l’Ukraine, mais il a lancé un avertissement ft à Moscou : « Ne pensez même pas à avancer d’un pouce dans le territoire de l’OTAN ».
Joe Biden traite Vladimir Poutine de « boucher »
Auparavant, le président Biden s’était entretenu à Varsovie avec deux ministres ukrainiens lors de sa première rencontre en face à face avec de hauts responsables de Kiev depuis le début de l’agression russe.
Il a également rencontré des réfugiés ukrainiens accueillis en Pologne et, ému par ce qu’il a vu, a appelé le président russe Vladimir Poutine un » Boucher « .
« Un cook d’Etat doit rester réfléchi »a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, auprès de l’agence de presse russe TASS. « Bien sûr, à chaque fois, des insultes perSonnelles comme celle-ci réduisent la portée de nos relationships bilatérales avec le gouvernement américain actuel. »
Interrogé sur l’annonce du commandement russe que ce dernier compte « concentrer l’essentiel des initiatives sur l’objectif principal : la libération du Donbass »le président américain a dit qu’il « n’était sûr » qu’il s’agit d’un véritable changement de stratégie.
Jusqu’à présent, le Kremlin a affiché sa volonté de « démilitariser » et de « dénazifier » toute l’Ukraine, attaquant le pays en plusieurs endroits et cherchant à occuper sa capitale Kiev.
En fin de matinée, M. Biden s’est entretenu à Son hôtel avec le cook de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba et le ministre de la Défense Oleksii Reznikov, en marge de leur rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et le secrétaire au Lloyd’s. Défense d’Austin.
Les quatre ministres ont notamment évoqué « l’engagement indéfectible des États-Unis envers la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine »a déclaré le porte-parole du département d’État, Ned Price.
L’accord de défense cumulative de l’Otan, « un devoir sacré »
M. Kouleba a alors déclaré avoir remis à M. Biden un piece du projectile russe qui avait frappé la base de Yavoriv, près de la frontière polonaise.
Au deuxième jour de sa visite officielle en Pologne, M. Biden a également rencontré Son homologue polonais, Andrzej Duda. Il l’a assuré que l’article 5 du traité de l’OTAN, stipulant qu’une attaque contre un pays membre est une attaque contre tous, constituait une « devoir sacré » Pour les États-Unis, avant de citer une vieille maxime polonaise : « Pour notre liberté et la vôtre. » Cette formule, qui day d’une insurrection polonaise contre l’occupation par la Russie tsariste, était destinée à montrer aux Russes que le soulèvement devait aussi les libérer du despotisme des tsars.
M. Biden a également déclaré que le président russe, Vladimir Poutine, « compté sur une OTAN divisée »mais que cette department n’a pas eu lieu.
Plus de 3,7 millions de perSonnes ont fui l’Ukraine depuis le début de la guerre ; 2 millions d’entre eux se trouvent en Pologne. Plus tôt cette semaine, les États-Unis ont annoncé qu’ils accueilleraient jusqu’à 100 000 réfugiés. M. Biden a dit à M. Duda qu’il comprenait que la Pologne « a assumé une grande responsabilité, mais [que] cela devrait relever de la responsabilité de l’OTAN ».