C’est le djihadiste du paradoxe et de la mésaventure. Il est parti faire le jihad en Syrie en janvier 2013, alors que ce n’était pas repetition à la setting. Et dit avoir commencé à prendre ses ranges avec Daech en 2014, lorsque l’organisation État islamique (EI) était à l’apogée de sa puissance et attirait des centaines de candidats. Il dit n’avoir combattu qu’une seule fois et détesté la guerre lorsqu’il a vu trois camarades tomber à ses côtés, victimes d’un sniper, mais ne poste que des pictures de lui combattant lourdement armé, vêtu de noir, bandeau de saint autour de la tête.
Qui est le vrai Kevin Guiavarch ? Celui qui se présente comme un touriste du djihad perdu dans un pays en guerre, ou celui qui se satisfied en scène comme un djihadiste accompli ? En effet, Kévin Guiavarch, jugé par la cour d’assises spécialement composée du tribunal de Paris Pour « organization de malfaiteurs terroristes » ainsi que ses quatre épouses, est un profiteur du djihad : il voulait les avantages et l’aura du combattant sans risquer sa vie .
Guiavarch est l’un des tout premiers djihadistes français à venir en Syrie avec sa femme, Salma O. Tous deux radicalisés au call du groupuscule Forsane Alizza, dissous au printemps 2012, ils rêvent de Tchétchénie puis se décident à« aider le peuple syrien, les musulmans massacrés the same level Bachar Al-Assad ». Il est remarqué sur les réseaux sociaux the same level Abou Sofiane, un Belge vivant en Espagne spécialisé dans le recrutement Pour le djihad. Abou Sofiane lui recommend le Mali, Guiavarch ne veut que la Syrie. Il est dirigé vers un specific Oussama, en Tunisie, qu’il rejoint avec sa femme après avoir laissé une lettre d’adieu à ses moms and dads. Au round de 6 jours, on leur donne un call syrien. Ils rejoignent Istanbul en avion, puis la frontière syrienne en bus. Sa femme, enceinte, va perdre le bébé.
Séjour à Rakka
Guiavarch veut rejoindre le Front Al-Nusra, une émanation d’Al-Qaïda en Irak, mais, faute de recommandation, il atterrit dans un petit groupe armé, les Protecteurs de la Foi, apparemment très porté sur l’islam radical. C’est là qu’il éprouve « traumatique » du champ de bataille. Il semble dégoûté de la guerre, mais pas des armes, qu’il collectionne compulsivement et exhibe complaisamment sur Son compte Facebook : « Ces images ont été scénarisées, explique Kevin Guiavarch. Ce que je cherchais, à travers ces images, c’était de toujours me sentir comme un battant. (…) Je n’étais pas conscient de l’effet de ces pictures. »
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