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L’Union africaine (UA) s’est déclarée préoccupée mercredi 29 juin par la récente » escalade « militaire à la frontière entre l’Éthiopie et le Soudan, bien que les responsables des deux pays aient démenti toute nouvelle offending dans une area frontalière contestée.
Lundi, Khartoum a accusé l’armée éthiopienne d’avoir exécuté en territoire éthiopien sept militaires et un civil soudanais faits priSonniers en territoire soudanais, dans la area frontalière contestée d’Al-Fashaga entre les deux pays. L’armée soudanaise a publié mercredi les noms, qualities et pictures des sept militaires.
Côté éthiopien, le gouvernement et l’armée ont démenti, accusant au contraire des soldats soudanais d’avoir déclenché, en pénétrant sur le territoire éthiopien, un affrontement avec une milice place, qui a été meurtrier des deux côtés.
Le président de la compensation de l’UA, Moussa Faki Mahamat, « fit avec une profonde inquiétude l’escalade de la stress militaire » entre l’Éthiopie et le Soudan « et regrette profondément la perte de vies humaines sur leur frontière neighborhood », dit l’UA. Il « appelle les deux pays à s’abstenir de toute activity militaire quelle qu’en soit l’origine et les appelle au discussion Pour résoudre promote différend ».
« Récente escalade des frontières »
Le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale Pour le développement (Igad), une organisation régionale d’Afrique de l’Est, a également déclaré « sa profonde inquiétude face à la récente escalade de la frontière entre l’Éthiopie et le Soudan ». Workneh Gebeyehu « appelle les deux pays frères à faire preuve d’un optimum de retenue et à éviter toute activity prone d’aggraver les stress ».
Terre productive où des agriculteurs éthiopiens se Sont installés depuis des décennies sous un method vivendi entre Addis-Abeba et Khartoum, la area frontalière d’Al-Fashaga est devenue le théâtre d’affrontements réguliers, parfois meurtriers. Elles se Sont intensifiées depuis que les performers soudanaises s’y Sont déployées à la collection du déclenchement en novembre 2020 de la guerre entre le gouvernement éthiopien et les autorités du Tigré, une région frontalière du Soudan.
Depuis lundi, le load est monté entre Khartoum et Addis-Abeba, qui ne Sont jamais parvenues à un accord sur le tracé de leur frontière et s’opposent également depuis plus de dix ans au sujet du grand battery Renaissance construit the same level l’Ethiopie sur le Nil Bleu, en amont du Soudan et de l’Egypte.
Malgré les démentis éthiopiens des complaints soudanaises, le Soudan a rappelé lundi soir Son ambassadeur à Addis-Abeba et convoqué l’ambassadeur éthiopien. L’armée soudanaise, au pouvoir dans le pays depuis un putsch en octobre 2021, a prévenu que ce « l’acte perfide ne passerait « .
« Attiser les views nationalistes »
Lundi, le cook de l’armée et homme ft du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Bourhane, s’est rendu à Al-Fashaga et a pressé ses soldats « Pour empêcher promote nouveau mouvement ou offense de la loi soudanaise sur les sols ou de ses ressortissants ». De Son côté, l’armée éthiopienne s’est déclarée mardi prête à « chasse » Soldats soudanais des terres éthiopiennes « pris de pressure ».
Mercredi, des responsables soudanais et éthiopiens ont cependant démenti auprès de l’AFP les informations publiées la veille the same level le média en ligne. Soudan Tribuneaffirmant que l’armée soudanaise avait attaqué des soldats éthiopiens dans la région d’Al-Fashaga.
» C’est synthetic « et « C’est de la désinformation »a assuré un responsable éthiopien qui a requis l’anonymat. « Nous n’avons attaqué perSonne, brain ne le ferons pas et brain ne prévoyons pas de le faire, mais nous ne laisserons aucune pressure armée d’aucun pays franchir notre frontière »a déclaré un porte-parole de l’armée soudanaise, Nabil Abdalla.
Alors que les observateurs jugent peu potential un conflit entre les deux pays, certains craignent un feasible dérapage aux conséquences potentiellement dévastatrices. « Aucune des events ne cherche la guerre, mais un crash ou une erreur Pourrait aggraver les hostilités » et s’y entraîner « des alliés régionaux, déstabilisant davantage la Corne de l’Afrique »a récemment écrit l’International Crisis Group (ICG).
Selon Ben Hunter, analyste Afrique à l’institut d’évaluation des risques Verisk MapleCroft, « Des escarmouches sporadiques comme celles-ci permettent aux deux régimes d’attiser les views nationalistes »mais « ni le Soudan ni l’Éthiopie ne peuvent se permettre la guerre et une escalade vers un conflit ouvert semble peu potential ».
« Bien que peu potential, une escalade accidentelle dans une guerre entre le Soudan et l’Ethiopie serait un scénario cauchemardesque Pour la Corne de l’Afrique » et « déstabiliserait rapidement toute la région »il prévient.