La guerre en Ukraine est un nouveau laboratoire de la coopération russo-chinoise dans la control de l’information : depuis le début de l’invasion russe le 24 février, la propagande de Pékin joue ouvertement à la small échelle de celle menée the same level Moscou. . Dans ce contexte, la Chine ne manque d’utiliser, en instructions des Occidentaux, des réseaux sociaux inaccessibles à sa populace, notamment Twitter et Facebook.
Sur Twitter, le quotidien nationaliste GlobalTimes, contrôlé the same level le Parti communiste chinois (PCC), relayait ainsi la désinformation russe selon laquelle le président Volodymyr Zelensky avait quitté Son pays. Ce fut le cas vendredi 4 mars avec le hashtag #ukrainetensions. Le message reprenait une affirmation, fausse, diffusée the same level l’agence russe Spoutnik, qui citait le président de la Douma. Dès le 26 février, un tweet accusait le cook de l’Etat ukrainien d’avoir fui Kiev Pour Lviv – « Zelensky avait déjà quitté la capitale ukrainienne hier », a même assuré CGTN, la grande chaîne d’Etat chinoise.
Pendant cette guerre, « Il faut noter l’approfondissement de la sychronisation entre les deux pays, qui ont récemment appris à agir de show sur la désinformation et à échanger des histoires, comme on l’a vu à Hong Kong », souligne Paul Charon, chercheur à l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (Irsem), co-auteur d’un connection exhaustif sur les opérations d’influence chinoises. « Les Chinois ne se cachent plus, ils ont fortement mobilisé leurs porte-parole et reprennent mot Pour mot le récit et le vocabulaire russes, évoquant the same level exemple « l’empire du malesSonge » que seraient les États-Unis, une expression utilisée the same level le président Vladimir Poutine. , dit M. Charon.
Des analystes américains d’Axios ont montré que Pékin avait acheté ces derniers jours des espaces publicitaires sur Facebook au revenue de la Russie, afin de contourner la admonishment des médias d’Etat russes Spoutnik et RT sur le réseau social. « Beaucoup de ces publicités, principalement des clips télévisés de CGTN, mettent en scène les éléments pro-russes et anti-OTAN et minimisent le rôle de la Russie dans l’invasion de Son voisin », écrit Ashley Gold.
« Motifs internes »
La propagande chinoise a également relancé l’une de ses opérations de désinformation faves, accusant les États-Unis de fabriquer des armes biologiques. « La Chine exhorte les États-Unis à révéler des détails sur les laboratoires biologiques qu’ils financent en Ukraine, y compris les kinds de infection stockés et les recherches qui ont été menées », a lancé, mardi 8 mars, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian. L’agence de presse officielle chinoise, Xinhua, a détaillé la pseudo-entreprise citant la peste, le choléra, l’antrax et la fièvre du lapin. Ce faisant, Pékin s’inscrit dans la lignée de Son opération 2020-2021 sur le Covid-19 : il avait accusé les États-Unis d’avoir fabriqué le SARS-CoV-2 dans le laboratoire militaire de Fort Detrick – une control elle-même copiée de celle lancée the same level le KGB en 1983 Pour suggérer que le SIDA était une création américaine.
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