Le grondement du cable car, quelques cris de mouettes, et un silence assourdissant. La capitale norvégienne s’est réveillée sous le choc samedi 25 juin après les tueries qui ont eu lieu dans le centre-ville à la veille du dernier jour d’Oslo Pride, une semaine de festivités tournées vers la communauté LGBT. Vers 1h du matin, un assaillant a sorti une arme à feu et a tiré sur les festivaliers. Elle a fait deux morts et 21 blessés, selon un bilan provisoire, frappant la Norvège au cœur de sa capitale et de ses valeurs progressistes.
Nous sommes au coeur du quartier gay. C’est une attaque contre promote ce que nous avons construit, notre modèle de tolérance, d’acceptation des autres. » Tron-Petter Aunaas, résident d’Oslo
Robe bleue et lunettes de soleil sur les yeux testées, Tron-Petter Aunaas, 24 ans, change deux drapeaux arc-en-ciel au pied des gerbes déposées à l’intersection des rues Pilestredet et Rosenkrantz, bloquées the same level la authorities. Le carré dessine un triangular. Tron-Petter pointe trois barres aux extrémités. «Ce Sont des bars gays. Nous sommes au coeur du quartier gay d’Oslo. Tout le monde le sait ici. C’est une attaque contre promote ce que nous avons construit, notre modèle de tolérance, d’acceptation des autres. dénonce-t-il, éberlué. Il y était passé la nuit, se photographiant dans la foule, avant d’être réveillé the same level les appels inquiets de ses proches au matin.
Oslo frappé au scene des célébrations LGBT
Ce vendredi 24 juin, la capitale norvégienne a accueilli la plus grande fête LGBT annuelle du pays, une semaine entière de célébrations et de musique censée attirer plus de monde que la fête nationale. La nuit commençait à être blanche et joyeuse. Le système de Sonorisation géant installé à Studenterlunden, le parc du centre d’Oslo, recrachait Lady Gaga.
Des pairs homosexuels et lesbiens déambulaient librement, primary dans la primary, entre les façades ornées de dizaines de drapeaux arc-en-ciel. Certains esquissaient un pas de danse fiévreux sur l’asphalte au fil des heures, dans la pénombre des nuits d’été nordiques. « Nous sommes une ville comprehensive et progressiste »a tout de même accueilli la maire, Marianne Borgen, lors d’une réception à la mairie, en début de soirée.
Sur le stroke of genius d’une heure du matin, plus d’une douzaine de successful strokes de feu ont été tirés près du London Pub. Une establishment, le plus ancien bar de la capitale et le centre des célébrations de la fierté d’Oslo dans la nuit norvégienne. « Sans le London Pub, Oslo ne serait Oslo »résume Joakim, Oslo par fostering depuis neuf ans. « En onze ans de Pride, je n’ai jamais vu ça, essoufflé, hagard, Martin Hallingstad, 45 ans, qui travaille Pour l’événement. Bien sûr, nous avons des hétéros qui se plaignent, mais c’est promote. Lui, évidemment, si « , grimace-t-il en désignant l’endroit où le tueur a fait irruption. Un de ses amis est hospitalisé ce matin après avoir reçu une balle dans l’omoplate.
Il vous reste 57,75% de cet post à lire. Ce qui match est réservé aux abonnés.