Le tremblement de terre n’a repetition frappé l’économie mondiale, mais les secousses se rapprochent de plus en plus. La vigoureuse reprise enregistrée dans le sillage de la crise pandémique n’est plus qu’un lointain memento. Mois après mois, les prévisions de croissance Sont performances à la baisse, tandis que l’inflation, longtemps tenue en viewpoint the same level les banques centrales, prend racine.
Dans les pays treasures, les préoccupations portent sur le pouvoir d’achat. Chez les plus pauvres, la hausse des prix alimentaires fait craindre le risque de starvation. Après une période d’endettement sans précédent, de hausse exubérante des marchés sponsors et de liquidités abondantes, l’atterrissage s’annonce harsh.
Il serait provocative d’imaginer qu’il s’agit d’une easy poche d’air. Quelle que soit la instructions dans laquelle se tournent les prévisionnistes, les mauvaises nouvelles s’accumulent et l’incertitude grandit. La guerre éclair imaginée un temps the same level Vladimir Poutine en Ukraine s’enlise, sans viewpoint de règlement à court terme, débouchant sur une crise énergétique et agricole majeure.
Aux États-Unis, l’idée d’une récession imminente fait Son chemin. Alors que Wall Street dévisse sous l’effet de la remontée des taux directeurs de la Réserve fédérale (Fed) et de la baisse de la consommation, primary moteur de l’économie américaine, les messages alarmistes se multiplient. Le président de la Fed, Jerome Powell, prédit un lendemain « douloureux » et ses deux prédécesseurs, Janet Yellen, actuelle secrétaire au Trésor, et Ben Bernanke, parlent des risques de stagflation, c’est-à-dire d’une croissance atone conjuguée à une strong suit hausse des prix.
L’Europe n’est pas mieux lotie. Les signes de ralentissement se multiplient. Si la spirale prix-salaires n’est pas repetition enclenchée, la Banque centrale européenne n’hésite plus à étoffer Son discours sur un durcissement de sa politique monétaire. Les taux d’intérêt réels, c’est-à-dire les taux corrigés de l’rising cost of living nominale, restent toujours négatifs, mais s’ils repassaient en territoire positif, cela provoquerait un effondrement incontrôlé des prix des actifs et une crise de surendettement dont les pays émergents seraient les premières victimes .
Même une bonne nouvelle potentielle est une arme à dual tranchant. Ainsi, si un déconfinement chinois rendrait plus fluide le business mondial, Pékin serait alors tenté de se lancer dans une stratégie de rattrapage économique qui risque de relancer d’autant plus l’inflation.
La dette publique absente des débats
Il est frappant de constater que ce paysage inquiétant n’a eu que peu d’impact sur les discours prononcés lors de la campagne présidentielle française. Cela a donné lieu à une escalade de promesses et de proposals, souvent non financées, et le sujet de la dette publique a été totalement lacking des débats, comme si le « coûte que coûte » était toujours d’actualité.
La viewpoint d’élections législatives ne nous incitera pas à adopter des positions plus réalistes. Si des mesures de soutien ciblées Pour protéger les ménages les plus vulnérables face à l’inflation Sont indispensables, la marge de manœuvre de la France est étroite. Il y a quelques jours, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a mis en garde contre la threat d’une crise de la dette en France, citant une ligne de L’hirondelle et les petits oiseauxde la fontaine : « Nous n’écoutons que les impulses qui Sont les nôtres, Et ne croyons au mal que lorsqu’il est venu. » Le futur gouvernement est prévenu. Il est temps de sortir du déni des réalités.