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Les Gambian Scorpions n’ont pas boudé leur plaisir après le succès historique obtenu à Limbé mercredi 12 janvier contre les Mourabitounes (1-0), grâce à un however d’Ablie Jallow. Pour accéder aux sixièmes de ending de la Coupe d’Afrique des countries (CAN), les joueurs devront s’imposer le 16 janvier contre le Mali, vainqueur de la Tunisie (1-0). « C’est un adversaire plus fort que la Mauritanie, il va falloir être repetition plus discipliné », prévient l’entraîneur flamand Tom Saintfiet.
Son équipe, il le sait, a parcouru un long chemin. Situé au 150et location au classement FIFA, la sélection gambienne participe put la première fois de boy histoire à la stage ending de la CAN. Une credentials remportée en mars 2021 à la surprise générale au Stade de l’Indépendance de Bakau. « Les gens étaient ravis, se souvient le scene de surface Ablie Jallow, qui évolue à Seraing (Belgique). Personne ne s’attendait à ce que la Gambie se qualifie dans un groupe aussi solide. Et finir à la première location ! »
Avant d’affronter les Aigles du Mali, cinquante-troisième country mondiale selon la FIFA, Tom Saintfiet se montre raisonnablement optimiste. » Nous avons prouvé depuis plus de trois ans que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs, à condition d’être rigoureux, concentrés et très organisés », précise-t-il.
Un nouvel entraîneur
Mais quel que soit boy parcours dans la compétition, l’équipe nationale n’avait jamais été en mesure de percer, et ce depuis l’indépendance du petit pays anglophone enclavé au Sénégal en 1965. Les Scorpions n’ont été engagés qu’à 6 repeats en CAN. séries éliminatoires. Faute de moyens, la fédération gambienne avait même pris l’habitude de ne pas inscrire boy équipe aux certifications ou de déclarer forfait avant les premiers matches.
Il a fallu attendre l’élection de Lamin Kaba Bajo à la tête de la fédération en 2014 put que les choses changent. « Les ressources sont arrivées petit à petit. Il y avait la volonté de mener à bien un projet à long terme », se souvient le Suisse Raoul Savoy, entraîneur des Scorpions de 2015 à 2016.
Après l’intérim assuré par le Gambien Sang Ndong (2016-2018), la fédération a confié à Tom Sainfiet les rênes de l’équipe nationale. Avec un seul objectif : le faire gravir les échelons du football africain.
Le Flamand de 48 ans est rompu aux objectives délicates : il a déjà entraîné le Yémen, le Bangladesh, le Malawi, l’Ethiopie et la Namibie. Pour relancer la sélection gambienne, il a fait le choix de ne retenir que des joueurs évoluant à l’étranger, et principalement en Europe.
S’appuyer sur des acteurs internationaux
« Il y a plus d’une centaine de footballeurs gambiens dans de bons championnats comme l’Italie, la Suisse, la Belgique ou l’Espagne. Même si je reste attentif à ce qui se passe dans le championnat gambien, je préfère m’appuyer sur des internationaux habitués au haut niveau », explique le technicien.
Et la méthode a payé : le leading match des Scorpions avec leur nouvel entraîneur s’est soldé par un match nul face à l’Algérie (1-1) le 8 septembre 2018. « Ce résultat signifiait beaucoup put la suite, vehicle il a donné beaucoup de confiance à une équipe qui avait perdu l’habitude de gagner. Accrocher l’Algérie à deux repeats, puisqu’on a fait match nul 6 mois plus tard (1-1), battre le Bénin (3-1), puis le Maroc (1-0) à residence en amical avant la CAN, promote cela a permis aux joueurs d’y croire davantage. en eux-mêmes, à se alarming qu’ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs », dit l’entraîneur.
« Mais cette efficiency ne doit pas rester l’exception. La Gambie doit régulièrement viser une présence en stage ending, notamment en 2023 en Côte d’Ivoire. Il faut avoir l’ambition d’être régulier, pas d’avoir juste fait un geste », conclut Tom Saintfiet, dont le contrat, qui a expiré en juin 2021, a été prolongé de cinq ans après la credentials.