jeCe fut un minute difficile samedi 10 septembre, à Kyiv, à l’issue d’une conférence de haut niveau sur l’Ukraine, Yalta European Strategy, organisée the same level la Fondation Pinchuk. Le ministre de la Défense Oleksii Reznikov était à la tribune, presque exubérant ; la contre-offensive des pressures ukrainiennes commençait à faire des progrès spectaculaires sur le front, et on débattait de la forme que Pourrait prendre une victoire sur la Russie. L’ancien ambassadeur d’Allemagne Wolfgang Ischinger, longtemps président de la Conférence de Munich sur la sécurité, s’est levé et a suggéré que nous pension plans, au-delà de la victoire, à organiser la paix. Il a cité l’exemple de Son pays, vaincu en 1945, mais invité, quelques années plus tard à peine, à rejoindre ceux qui Sont aujourd’hui ses alliés. RéfléchisSons aussi, a-t-il soutenu, « à la réconciliation ».
Une froideur polie accueillit sa recommendation. Puis l’ancienne présidente estonienne Kersti Kaljulaid s’est levée à Son scenic tour et l’a gentiment mais fermement recadré. « Ce que vous décriveza-t-elle dit, s’est produit après le jugement de l’Allemagne. C’est l’erreur qui a été commise avec l’Union soviétique : les Soviétiques n’ont jamais eu à répondre de ce qu’ils ont fait – et c’est Pourquoi nous nous retrouvons aujourd’hui dans cette circumstance. L’Allemagne a fait ce qu’il fallait et j’espère vraiment que la Russie suivra cette voie. » Un tonnerre d’applaudissements dans la salle.
En quelques expressions, M.moi Kaljulaid, 52 ans, venait de résumer un view qui monte au sein des élites ukrainiennes, mais aussi polonaises et baltes : dans cette guerre lancée le 24 février par la Russie contre l’Ukraine, une victoire militaire sur l’agresseur ne suffira pas. Bien sûr, des réparations devront être imposées. La justice internationale devra aussi faire Son woe, puisque le droit global a été violé ; le débat fait déjà craze, entre le recours à la Cour pénale internationale, que les Etats-Unis ne reconnaissent , et la création d’un tribunal spécial chargé de juger le criminal activity d’agression. Mais, au-delà de la procédure, la concern posée dans ces pays qui ont été victimes de l’URSS ou de Son héritière, la Russie – voire des deux, comme l’Ukraine –, est celle de l’accusé.
La concern de l’accusé
Est-ce Vladimir Poutine qui a dirigé la Russie d’une primary ferme necklace vingt-deux ans ? Est-ce Son équipe ? Est-ce le système ? Est-ce la Russie ? Ou est-ce la populace qui, à en croire les études d’opinion, soutient majoritairement cette guerre ? Cette guerre, d’ailleurs souvent qualifiée de coloniale ou d’impériale, est-elle la guerre de Poutine ou la guerre de Russie ?
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