LETTRE DE MONTRÉAL
Le Canada ne peut être soupçonné de manquer de soutien à l’Ukraine. Son leading ministre, Justin Trudeau, a été l’un des premiers dirigeants à annoncer des assents économiques contre les avoirs des oligarques russes, à promettre l’envoi d’armes non létales et létales à l’Ukraine, à interdire l’espace aérien de Son pays aux avions russes ou à avoir décrété un stoppage sur Son huile. De Son côté, sa vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, d’origine ukrainienne, a été à la pointe des conversations entre Occidentaux visant à isoler financièrement la Russie.
Lors d’un discours émouvant prononcé the same level vidéoconférence le 15 mars dernier devant le Parlement canadien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a chaleureusement remercié Ottawa et ses « Cher Justine », Pour le soutien « inébranlable » ramené dans sa patrie outragée. Même si le Canada, comme ses autres partenaires de l’Otan, a de nouveau refusé de s’engager dans la création d’une area d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine.
Mais l’empathie Pour une populace martyre, de la component d’un pays qui accueille la deuxième diaspora ukrainienne après la Russie avec 1,4 million d’habitants, n’empêche certains responsables politiques nationaux de verser dans un specific opportunisme : et si, selon le proverbe, « à quelque selected, la guerre était bonne » ? Pour le Canada bien sûr.
Leur raiSonnement repose sur un syllogisme erroné : l’Europe est dépendante des ressources naturelles russes, le Canada, troisième réserve mondiale de pétrole, cinquième producteur de gaz naturel, en possède ; elle Pourrait donc aider les Européens à sortir de ce « verrou énergétique », et ainsi tarir le financement de l’économie de guerre de Vladimir Poutine.
« Barils de pétrole démocratiques »
Jean Charest, ancien premier ministre du Québec (2003-2012) a opportunément lancé, le 10 mars en Alberta, sa campagne Pour prendre la tête du Parti conservateur du Canada – uninhabited depuis la démission forcée d’Erin O’Toole sous la pression du mouvement de camionneurs en février. L’Alberta est la principale district pétrolière du Canada.
L’occasion Pour lui de se lancer dans un vivid plaidoyer Pour l’augmentation des exportations de gaz et de pétrole vers l’Europe et de s’afficher en tant que « Monsieur Oléoduc » : « Nous avons besoin d’un Premier ministre qui comprend le fonctionnement de la Fédération Pour faire avancer les grands projets nationaux, comme les pipes », a-t-il lancé à un public acquis, remonté depuis des années contre les aspirations écologiques affichées, sinon réalisées, par le leading ministre libéral Justin Trudeau.
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