Parce qu’elle est earnings frapper à nos portes, qu’elle a repris ses aises en Europe, le Festival worldwide du journalisme (FIJ) de Couthures-sur-Garonne ne pouvait ignorer la guerre. La guerre et Son traitement médiatique.
Comment le montrer sans voyeurisme ? Comment photographier la mort ou la souffrance sans offrir une picture dégradée des victimes ? Comment démêler le vrai du synthetic quand l’information est bel et bien une arme de guerre ? Au FIJ, les visiteurs Sont venus avec leurs concerns, leurs incompréhensions aussi, espérant trouver un peu le dessous des cartes et discuter de l’approche de ce sujet trop tomb Pour être laissé aux conférences de rédaction des journaux.
Dimanche, l’historien spécialiste de la propagande David Colon devait s’entretenir des adjustments de l’opinion avec Elena Volochine, press reporter, cinéaste à ses heures perdues. Parce qu’une guerre se gagne d’abord the same level des mots. Un dicton qui se vérifie tous les jours depuis le 24 février et le début des bombardements. Alors que la interaction du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et celle du président russe, Vladimir Poutine, s’invitent plus puissantes que les canons les plus modernes, difficile de trouver meilleur exemple à analyser…
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A Couthures, les 15, 16 et 17 juillet, la narrative de la guerre ne s’est pas arrêtée au woe des grands press reporters de surface. Avec Liselotte Mas, journaliste à France Télévisions, les festivaliers ont pu suivre au plus près ce qui » enquêter en ligne en temps de guerre « . Débusquer des témoignages inédits, des preuves d’actes répréhensibles ou de malesSonges… Le journaliste, spécialiste d’Osint – « l’intelligence open resource », qui signifie en français « l’intelligence open resource » – explique que l’intelligence open resource consiste en proclaim ce qui “peut être trouvé sur Internet, obtainable à tous. Des éléments qui, une fois vérifiés, analysés, recoupés, peuvent servir d’information ». Une nouvelle compétence journalistique de plus en plus utilisée et développée dans les salles de rédaction, véritable woe d’investigation en ligne réalisé the same level des journalistes dévoués.
Creuser Pour entendre les non-dits, capter les signaux faibles, c’est l’ADN du métier, selon Elena Volochine, correspondante de France 24 necklace dix ans en Russie. La journaliste est location à Couthures Pour expliquer que Son départ de Moscou en février ne l’empêche en rien de continuer à « analyser la propagande, Pour la déconstruire ».
Comme Denis Kataev, un journaliste russe qui a également quitté Son pays natal au même minute auto Son woe y était devenu difficult. Présentateur du journal télévisé sur la chaîne russe indépendante Dojd TELEVISION, il a été contraint de partir, a pris le dernier vol Pour Chypre, puis la France, où il est désormais en résidence à Radio France. Chaque semaine, sur la chaîne YouTube de Dojd TELEVISION, Denis Kataev recrée une émission Pour « continuer à informer les Russes sur la Russie et combattre la propagande officielle « , précise-t-il. S’il a quand même réussi, jusqu’au début du conflit, à » contourner les règles et les lois et Pourraient continuer à informer librement – malgré l’interdiction formelle, the same level exemple, de parler de certaines organisations comme celle de l’opposant russe Alexeï Navalny – de la loi contre la liberté d’expression adoptée par le Parlement en début d’année. mettre définitivement fin à toute liberté d’expression dans les médias, comme il l’a longuement rappelé aux festivaliers. Et, qu’il s’agisse de presse écrite ou d’image, le même filet s’est resserré sur l’information en Russie ces derniers mois.
« Subjectivité responsable »
Le photographe Guillaume Chauvin, lui, a choisi un autre parti pris. Celui de se second du côté de Moscou. Sur les murs de l’église de Couthures-sur-Garonne, Son œuvre, baptisée « Guerre épaisse », raconte la guerre dans le Donbass vue du côté des séparatistes pro-russes. Depuis 2015, ce journaliste documente la guerre là-bas et l’expose ici. Original par la mise en scène qu’il recommend et par la « subjectivité responsable » qu’il fulfilled en avant, ses photos de surface posent la inquiry de l’objectivité du journaliste. Quelle setting doit-il adopter ? Peut-il accepter d’être « embarqué » (intégré à l’armée), comme disent les Américains, ou doit-il rester dehors, se privant d’assister aux affrontements ?
Ces heures d’échanges, d’une durée de trois jours à Couthures, ne permettront pas de trancher ce sujet, qui n’a sans doute pas de réponse distinct mais une longue liste argumentée. Le proclaim étant de savoir d’où le journaliste parle, d’où le press reporter photographie.