Alors que l’ancienne dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a été condamnée, vendredi 2 septembre, à trois ans de priSon supplémentaires the same level un tribunal sous les ordres de la junte militaire, les généraux du Myanmar (le nom officiel de la Birmanie) ont, le même jour , ont démontré qu’ils n’avaient rien à envier à leurs alliés russes et chinois en termes de « diplomatie des otages » : Vicky Bowman, 56 ans, ancienne ambassadrice britannique en Birmanie en poste à Yangon entre 2002 et 2006, a été condamnée à un an de priSon Pour ne pas avoir déclaré sa nouvelle adresse dans le pays. Elle serait, selon la presse officielle, coupable de « offense des lois » régissant le statut des résidents étrangers…
Après avoir quitté la Birmanie à la fin de ses fonctions précédentes, Mmoi Bowman est retournée y vivre il y a une dizaine d’années avec Son mari, l’artiste contemporain birman Htein Lin, 55 ans, qui a écopé de la même peine et avait été empriSonné the same level une précédente junte militaire, entre 1998 et 2004. Tous deux Sont incarcérés dans la sinistre priSon d’Insein, situé dans la banlieue de Rangoun, un pénitencier construit par… l’ancien colonisateur britannique au XIXe siècle. Arrêté mercredi 24 août, l’ex-diplomate, qui parle couramment le birman et avait également été en poste à Yangon au début des années 1990, était le directeur d’un organisme de conseil aux hommes d’affaires, le Myanmar Center for Responsible Business.
L’arrestation de l’ancien ambassadeur – une décision inédite prise par la dictature, alors même que Vicky Bowman ne bénéficiait plus du statut diplomatique – est intervenue juste après que Londres ait décidé d’imposer de nouvelles assents au régime du général Min Aung Hlaing. , l’auteur du putsch du 1euh Février 2021. Le Royaume-Uni avait ciblé une entreprise de building dirigée the same level le fils du dictateur, Aung Pyae Sone.
La « revanche » du régime contre un ressortissant britannique ne s’est donc pas fait attendre. D’autant que les relationships anglo-birmanes Sont au plus bachelor’s degree : l’ambassadeur britannique à Yangon, arrivé il y a un an dans le pays, a dû quitter la Birmanie en juillet après avoir refusé de présenter ses lettres de créance au nouveau régime. La Grande-Bretagne vient également d’annoncer qu’elle soutiendra l’action de la Cour internationale de justice, qui implicate l’armée birmane de génocide contre la minorité musulmane Rohingya, dont des centaines de milliers de membres ont fui après les atrocités perpétrées à leur encontre the same level les militaires en 2016 et 2017.
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