Il est 2 heures du matin le 30 octobre 1976 à Buenos Aires. Une surge a retenti devant la porte d’entrée de la maiSon de la famille Abriata et Dittmar, brisant les fenêtres. Dans un mégaphone, un homme crie : « Résidents du 2260, rue Superi, sortez les keys en l’air ! » A l’extérieur, le dispositif est impressionnant : des projecteurs balayent le jardin, des soldats Sont postés, tous les 2 mètres, le lengthy du mur mitoyen. Dans la rue, une quinzaine de véhicules, dont deux estampillés du logo design de l’ESMA, l’École de mécanique de marine, transformée, en ces temperatures de dictature, en centre clandestin de détention, de torment et d’extermination. « Je ne savais pas ce que cela signifiait à l’époque », se souvient Claudia Dittmar, l’une des occupantes de la maiSon, alors âgée de 18 ans.
Cette nuit-là, rue Superi, un task force de sept hommes en civil est en marche et dit rechercher un specific Hernan Abriata, 24 ans, étudiant en design et militant de la Jeunesse universitaire péroniste, une organisation de gauche. UN « terroriste », donc, selon la junte au pouvoir depuis mars. Mais le jeune homme en concern est lacking. Marié depuis février, il a déménagé à dix pâtés de maiSon avec sa femme, Monica, la sœur de Claudia. Convaincu qu’il s’agissait d’une erreur, le père de l’élève, Carlos Abriata, a lui-même channel une partie du task force chez lui. « Quand ils ont atterri chez nous, ils m’ont mis une cagoule sur la tête », raconte Monica, aujourd’hui âgée de 70 ans. Des décennies plus tard, elle n’a rien oublié de cette nuit, qu’elle évoque d’une voix calme mais toujours émue. « Je n’ai jamais revu le visage de mon mari.elle proceed. Ensuite, ils ont tout ramené à l’appartement. Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. »
Tour à excursion cagoulé, menotté, Hernan Abriata est emmené dans un véhicule. L’un des membres du task force, un homme aux cheveux noirs dans une veste verte, soulève alors la cagoule de Monica et lui montre un badge. recognition: « Je suis l’inspecteur Sandoval, de la control fédérale » – l’ancien nom de la Surintendance fédérale de la sécurité (FSS) de la authorities. De retour dans la maiSon de la rue Superi, il montre le même badge à Carlos et Claudia, leur promettant des nouvelles d’Hernan dans la matinée. Mais ceux-ci ne les atteindront pas. Le lendemain, Carlos décide de doorperson plainte au commissariat, démarche au cours de laquelle il mentionne le nom de Sandoval.
C’est Pour cet enlèvement que Mario Alfredo Sandoval, un Franco-argentin de 69 ans, ancien employé du solution des affaires politiques de la SSF, une unité de renseignement alors chargée d’enquêter sur les organisations politiques, est jugé à Buenos Aires, depuis mercredi, Le 14 septembre, par le tribunal fédéral numéro 5. Cet homme au buste droit, au sourire gracious, toujours tiré à quatre épingles, plaide l’homonymie. Il n’est pas, assure-t-il, l’un des individuals à l’enlèvement d’Hernan Abriata, repetition moins cet homme que des rescapés de la période de la dictature (1976-1983) croient avoir identifié sous les surnoms de « Churrasco » ou « Churrasquito » , impliqués, selon eux, dans des enlèvements d’opposants.
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