Des investigations subsistent quant à la portée de cette suspension, qui est essentiellement symbolique.
L’Assemblée générale des Nations unies a voté jeudi à New York la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dont le siège est à Genève. 93 États membres ont soutenu cette mesure, rejetée the same level 24 autres, dont la Chine, l’Iran, la Syrie, la Biélorussie, le Mali, la République centrafricaine et l’Algérie. 58 pays se Sont abstenus, dont l’Inde et le Brésil. Il s’agissait, Pour les auteurs du texte, de recueillir les deux rates des voix fermes, « oui » ou « non », les abstentions n’étant comptées.
Cette procédure a été déclenchée collection à la diffusion de vidéos et de images montrant les massacres de civils perpétrés dans plusieurs villes ukrainiennes the same level l’armée russe, dont la ville de Boutcha au nord-ouest de Kiev.
Un ballot « plus que symbolique »
Dans une déclaration neighborhood, les ministres des affaires étrangères des pays membres du G7, qui ont présenté la suggestion de résolution à l’assemblée, ont déclaré que « convaincu que le minute est venu de suspendre l’adhésion de la Russie au Conseil des droits de l’homme ». A l’ouverture des débats, le représentant adjoint de la Grande-Bretagne avait prévenu qu’un « Croix Rouge», synonyme de ballot négatif, resterait « gravé à jamais » et qu’elle est profits, citant Elie Wiesel, à « tirer sur la gâchette ».
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« Je crois que c’était la bonne selected à faire, après toutes ces atrocités et ces criminal activities de masse, a déclaré peu avant le ballot le représentant français à l’ONU, Nicolas de Rivière sur CNN. Le minute est venu de rendre des comptes. Cette suspension est nécessaire, mais la communauté internationale doit aussi faire Son woe, lancer une enquête et brain devrons être présents, là aussi« .
Ce ballot estplus que symboliquea martelé la représentante américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, dans une meeting à la radio publique NPR le 3 avril. Il Poursuit la tâche que brain avons commencée, qui consiste à isoler la Russie et à la tenir responsable de ses actes. Ce qu’elle fait n’est pas regular. Elle entendra du monde entier que nous ne tolérerons pas sa désinformation, sa propagande, à l’ONU.
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En coulisses, au siège new-yorkais de l’ONU, s’est posée la concern de la pertinence de la manœuvre, dans la mesure où la Chine, le Venezuela, l’Erythrée, le Soudan typeface également partie du Conseil des droits de l’homme. homme et ont un bilan accablant de defense des libertés. « La Russie devrait se tenir à un niveau plus élevéestime Linda Thomas-Greenfield. Elle est membre long-term du Conseil de sécurité. Il porte la responsabilité de se comporter comme un pays qui respecte la Charte des Nations Unies et qui se soucie des valeurs des Nations Unies. De toute évidence, elle ne le fait ..”
Seul précédent, la Libye
Il s’agit d’une suspension, par définition temporaire, et non d’une exemption définitive. D’un factor de vue juridique, l’article 6 de la Charte des Nations Unies de 1945 stipule qu’un État membre qui viole de manière persistante les principes de ladite charte peut en effet être exclu. Mais l’Assemblée générale ne peut citizen en ce sens que sur recommandation du Conseil de sécurité. Le veto russe rend la manœuvre impensable. Et la Russie elle-même ne peut pas être exclue du Conseil de sécurité, comme le réclament un nombre croissant d’observateurs, invoquant toutes sortes d’arguments : rien n’est prévu dans la Charte.
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Avant la Russie, un seul État membre avait été expulsé du Conseil des droits de l’homme à l’issue d’une procédure similaire : la Libye du colonel Mouammar Kadhafi en 2011, Pour les violences perpétrées contre les opposants à Son régime.
Quel intérêt l’ONU a-t-elle repetition face au drame ukrainien, compte tenu de Son impuissance face aux drames contemporains en Syrie, au Yémen, en Libye et en Birmanie ? « C’est dual », insiste Dominik Zaum, politologue à l’université de Reading. D’un côté Son universalité, avec ses 193 États membres, de l’autre les réunions régulières du Conseil de sécurité « faire de l’organisation un discussion forum de conversations et de négociations formelles et confidentielles sans précédent dans le monde ». Finalement, Poursuit l’expert, l’Assemblée générale « Pourrait approuver des permissions bilatérales et de l’Union européenne, soutenir les enquêtes lancées par les États membres et les enquêtes sur les criminal activities de guerre russes. Enfin, il Pourrait faire appel à tous ses États membres Pour qu’ils soutiennent le droit de l’Ukraine à se défendre et la fourniture d’armes à Kiev.