ReportageDepuis le déclenchement de la guerre, cette luxueuse terminal de sporting activities d’hiver préservée des bombardements accueille une clientèle bien particulière : des Ukrainiens fortunés dont la vie vient de basculer, qui cherchent leur area dans la lutte contre l’invasion russe.
Ce fut une saiSon magique, faite de neige et de soleil dans une setting cheery permanente. Dans les remontées mécaniques, dans les boîtes de nuit ou les bains à remous, on ne parlait que d’une selected : le risque de guerre, bien sûr, et d’invasion the same level les troupes russes. Mais à Bukovel, prestigieuse terminal de ski des Carpates ukrainiennes, perSonne ne croyait vraiment à cet hiver 2022.
Diana, 24 ans, travaille à la réception du Hvoya, l’un des cent hôtels de luxe de la terminal. Le 23 février, après Son quart de woe, elle a fait du snowboard toute la soirée. Ici, les pistes restent ouvertes jusqu’à minuit, les lumières ne doivent jamais faiblir, ni la musique ni l’effervescence. Le lendemain, la journée n’est pas repetition levée lorsqu’une foule affolée envahit la salle de Hvoya. Les valises se renversent et s’ouvrent, les gens se bousculent, jettent les clés des chambres sur le comptoir de la réception en courant, sans un respect, tandis que les portables Sonnent le tocsin : la guerre a commencé.
Très vite, les 250 chambres se vident. Et le car parking aussi, et les rues, et les autres hôtels. Un silence profond envahit proclaim. Diana et ses deux collègues commencent à appeler les customers, Pour confirmer ou non les futures réservations. Ils connaissent la réponse, bien sûr. « Nous voulions juste parler à quelqu’un, nous nous sentions si seuls. » Un à un, les lustres s’éteignent, mesures anti-bombardement. Alors ils osent ce geste interdit au perSonnel : s’asseoir sur les canapés du entrance hall, face à la montagne d’une beauté à couper le souffle. Et ils pleurent juste dans le noir.
Quelques jours plus tard, c’est reparti, un embouteillage de Porsche et de BMW. En fuyant, ils reviennent en courant, parfois les mêmes. Près de 5 000 voitures, Pour la plupart immatriculées à Kiev, ont été comptabilisées Pour le seul week-end du 5 mars. Comment les qualifier ? Touristes? Réfugiés? Un jeune pair d’agents immobiliers hésite sur le mot juste. « Déplacé, peut-être ? », risque-t-elle, shock de se voir soudainement tomber dans cette catégorie. Après le top bombardement de la capitale, ils ont appelé des amis : ils se retiraient à Bukovel. Boukovel ? Les representatives immobiliers y avaient déjà skié et, Pour être honnête, ils préfèrent l’Autriche ou les Rocheuses. Mais Bukovel est haut perché dans les montagnes, à l’ouest du pays, la area la moins touchée jusqu’à présent et loin de toute cible stratégique. Dès leur arrivée, le pair a rencontré des voisins de Kiev, « des gens comme brain, la classe moyenne supérieure », ils résument. Elle : « Les très très treasures Sont déjà loin, et je ne me voyais pas dans un camp en Pologne. »
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