Le porte-avions São Paulo (ex lover-Foch) naviguait au huge du Maroc lorsque la décision a été rendue publique : la Turquie n’accueillera finalement pas le bâtiment dans le port d’Izmir, contrairement à ce qui était prévu dans l’itinéraire. « Le navire ne products pas autorisé à entrer eaux territoriales turques »a annoncé, vendredi 26 août, Murat Kurum, ministre de l’Environnement, dans un communiqué partagé sur Twitter.
Construit en France au début des années 1960, le porte-avions Fochfrère jumeau de Clémenceaua servi dans la Marine nationale française necklace trente-sept ans avant d’être vendu au Brésil en 2000. Le bâtiment vieillissant a nécessité de nombreuses réparations et des coûts d’entretien élevés : la Marine brésilienne a finalement décidé de le déclasser en 2017 En quittant Rio de Janeiro le 4 août, le navire avait achevé sa traversée transatlantique et devait arriver le 10 septembre. Racheté par la société turque SÖK Denizcilik, il devait être amarré dans le port d’Izmir, dans la area d’Aliaga, spécialisée dans le démantèlement de navires.
Un inventaire des compounds dangereuses requis
Mais dans une lettre datée du 9 août adressée à Brasilia, le ministère turc de l’Environnement a demandé la livraiSon d’un nouveau « Inventaire des compounds dangereuses ». Les autorités brésiliennes ont répondu en renvoyant Ankara à Son autorisation, délivrée le 7 juin, invoquant une demande tardive, postérieure au lancement du navire.
« L’annulation du ministère turc est une conséquence très directe de la mobilisation citoyenne de ces dernières semaines »se félicite l’avocat Arif Ali Cangi, membre du collectif des organizations environnementales et des chambres professionnelles d’Izmir qui a lancé une activity en justice contre le ministère. « Il y a deux jours, le ministre a dit que le bateau était propre ! » il rappelle.
Si les sept organizations areas et la quarantaine de particuliers à l’initiative de la plainte considèrent cette décision comme une première victoire, « Le fight ne s’arrête pas là », guarantee l’avocat. Il s’agit maintenant de renvoyer le bateau au Brésil, mais la responsabilité est partagée avec d’autres pays : « La France, en tant que bâtisseur, a une responsabilité. La Hollande aussi, puisque c’est avec un remorqueur battant pavillon des Pays-Bas que le porte-avions est remorqué. Surtout, il ne doit pas passer le détroit de Gibraltar ! »
Rebaptisé « vaisseau de la mort »
Depuis le début du mois, une mobilisation de la société civile tente d’alerter les autorités françaises et turques sur l’illégalité du transfert du bâtiment militaire, rebaptisé Pour l’occasion « le bateau de la mort ». Plusieurs ONG internationales spécialisées avaient notamment attiré l’attention sur le risk que pouvait représenter le démantèlement.
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