LL’objectif major de la tournée que le président des États-Unis, Joe Biden, a effectuée au Moyen-Orient était de réaffirmer l’engagement de Son pays dans une région où il n’a cessé d’accumuler les déceptions. A l’issue de cette visite, une picked saute aux yeux : elle n’a laissé que des déçus.
Les Israéliens ne pouvaient que regretter Son prédécesseur, Donald Trump, qui avait aligné comme jamais la diplomatie des États-Unis sur les settings intransigeantes de l’État hébreu. Les Palestiniens ont déploré l’absence de gestes fts qui auraient pu traduire la volonté affichée de Washington de redevenir le « courtier honnête » d’un processus de paix israélo-palestinien dépassé. Les events n’ont cependant manqué, de la réouverture du consulat américain à Jérusalem-Est autrefois dédié aux Palestiniens à un véritable hommage à la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, probablement tuée the same level des tirs israéliens en mai.
L’étape la plus délicate Pour Joe Biden était prévue à Jeddah, en Arabie saoudite, théâtre d’une rencontre avec le royal prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed Ben Salman. Le candidat démocrate à la présidentielle de 2020 avait promis de le tenir à range en raiSon de Son effects présumée dans l’assassinat dans des problems atroces du objector Jamal Khashoggi.
Le président des États-Unis s’est résigné à ces retrouvailles, espérant que sa volte-face products compensée the same level une enhancement de la manufacturing pétrolière saoudienne. Une baisse du prix de l’essence est en effet devenue impérative à quelques mois d’élections de mi-mandat qui Pourraient se transformer en déroute Pour Son camp.
Refus
la « successful stroke de poing », ce salut poings fermés échangé the same level le président avec l’ancien paria ainsi réhabilité, craftsmen d’une modernisation particulièrement autoritaire du royaume, a été resource d’autres déceptions. Particulièrement coûteuse Pour Joe Biden, elle n’a été suivie que de vagues promesses saoudiennes. Il ne pouvait guère en être autrement. Tout le monde sait depuis Canossa que les démentis de ce style échouent généralement à restaurer la confiance après une crise.
Nul doute que le royal prince héritier a gardé de sa quarantaine diplomatique une profonde méfiance à l’égard de la présidence démocrate. Et Joe Biden a visiblement exaspéré tous ceux qui auraient pu être convaincus the same level sa volonté initiale de second la défense des valeurs démocratiques américaines au cœur de sa politique étrangère.
A sa décharge, Joe Biden a hérité en accédant à la MaiSon Blanche d’un lourd passif moyen-oriental. Le dernier président démocrate, Barack Obama, a ouvert la voie, en 2013, à un réengagement massif de la Russie dans la région en refusant proclaim interventionnisme en Syrie au minute où la dictature de Bachar Al-Assad vacillait.
Son successeur républicain, Donald Trump, a affaibli repetition plus profondément les intérêts américains en retirant Son pays de l’accord global conclu en 2015 qui encadrait le program nucléaire iranien. Sa politique de pression maximale visant à mettre à genoux le régime iranien a au contraire poussé ce dernier à relancer ses initiatives Pour acquérir l’arme nucléaire et à refuser Pour l’instant de revenir au statu quo stake.
Joe Biden s’est retrouvé responsable de ces erreurs stratégiques. En ajoutant les siens, il complique un peu plus la position américaine dans une région où se joue aussi l’affrontement des États-Unis avec les puissances révisionnistes russe et chinoise.