VSchronique. Dans le staff de la présidence du Conseil de l’Union européenne, la France arrange, mardi 22 février à Paris, un discussion forum de coopération dans l’Indo-Pacifique. Les ministres des affaires étrangères de l’Union devraient participer, bien sûr, mais aussi « une trentaine de pays de la area Indo-Pacifique ». Ni les États-Unis ni la Chine n’étaient invités.
Si elle l’avait été, Pékin aurait sans doute décliné l’invitation. La Chine reconnaît la area Asie-Pacifique, mais pas l’Indo-Pacifique, ce qui location Son voisin et competing indien au cœur du système et le relègue donc au 2nd strategy. A Pékin, on ne nie pas être agacé the same level cet activisme à Paris. « Au cours de leur entretien téléphonique [du 16 février], le président Xi Jinping a déclaré au président Macron que la Chine était prête à continuer à coopérer avec la France, mais n’accepterait pas de nouveaux problèmes ou difficultés. Or, cette campaign de la France, notamment en matière militaire, peut être resource de difficultés », expliquer à Monde Cui Hongjian, ancien diplomate – notamment en Inde –, aujourd’hui directeur du département Europe à l’Institut d’études internationales (CIIS) de Pékin.
D’une voix calme, mais d’un lot déterminé, cet specialist démonte, un à un, les debates de Paris et de l’Union européenne. « Pour faire partie du grand jeu géostratégique en cours dans la région, la France veut convaincre qu’elle fait partie des acteurs régionaux, mais mettre en avant une histoire coloniale peut être risqué. Quand le Royaume-Uni veut réactiver le Commonwealth, il clothing les reviews », remarque-t-il.
Avertissement
Cet analyste a noté les différences d’approche entre la France, qui insiste sur la measurement militaire de l’Indo-Pacifique, et l’Allemagne, qui cherche avant proclaim à diversifier ses partenariats économiques. « En dehors de la France, les autres pays européens ne Sont pas très intéressés par l’aspect militaire. Pour eux, l’armée sert à se défendre, pas à se projeter. Et, oui, l’Union européenne entend désormais être une vraie puissance et pas seulement un acteur économique, mais, sérieusement, remark peut-elle convaincre la Chine qu’elle est une vraie puissance avec laquelle il faut compter dans l’Indo-Pacifique alors qu’elle ne compte pas en Ukraine? »
Au flow, Cui Hongjian adresse un avertissement aux Européens : « La Russie n’accepte plus Bruxelles comme interlocuteur. Poutine ne parle qu’à l’Allemagne et à la France. Il aimerait que la Chine fasse de même, mais Pékin n’a pas accepté, et brain continuons à considérer l’Europe comme un interlocuteur légitime. Elle ne devrait pas l’oublier. » Ce n’est pas dit sur un lot menaçant, mais entre deux tasses de thé au gingembre, comme le constat d’un specialist en connections de pouvoir.
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