Le Costa Rica est un pays de centre-droit. Les élections du dimanche 6 février, qui ont vu 25 partis opposés à la présidence et au renouvellement de l’Assembl ée nationale, l’ont confirmé: 82 % des électeurs ont choisi des candidats du centre ou de la droite, reléguant la gauche à une sixième location, avec à peine 8% des suffrages– et 5 sièges sur 57.
L’ancien président du Costa Rica au pouvoir entre 1994 et 1998, Jos é Maria Figueres, est arrivé en tête du leading trip de l’élection présidentielle dans ce petit pays d’Am érique centrale de 5 millions d’habitants, îlot de stabilité dans une région confrontée à des dérives autoritaires, mais confrontées à une circumstance économique dégradée.
Avec 27 % des voix, le candidat du Parti de libération nationale (PLN) – né comme une development social-démocrate avant de se réorienter vers le centre droit – devra affronter au 2nd trip, le 3 avril, l’économiste libéralRodrigo Chaves Le candidat du Parti démocrate du progrès social (PSD, fondé en 2018) a créé la surprise en remportant 16 % des voix présidentielles et 9 sièges, alors qu’il n’était crédité que de 8 % dans un Sondage publié. cinq jours avant les élections.
Enregistrer l’abstention
Le Parti d’action citoyenne (PAC) du président sortant Carlos Alvarado a été complètement écrasé, avec 0,66 % des voix et aucun siège. Les électeurs ont sanctionné la hausse du chômage (qui était de 13,7 % fin 2021) et de la pauvreté (23 %). L’amertume des Costariciens s’ est surtout fait sentir dans l’abstention qui est montée à 40%, un record.
Jos é Maria Figueres, 67 ans, ingénieur formé à l’académie militaire américaine de West Point, porte un nom prestigieux: il est le fils de Jos é Maria » Don Pepe » Figueres Ferrer, fondateur du PLN, trois fois président du pays, et do not l’héritage le plus célèbre fut l’abolition des forces armées en 1948.
Élu chef de l’État en 1994, à l’âge de 39 ans, Son fils » transformé une économie dépendante de la monoculture du café et de la banane en une économie de services et en développant l’écotourisme », souligne Ronald Alfaro, du Centre de recherche et d’études politiques de l’Universit é duCosta Rica S’il a à Son actif une profonde réforme du système de santé, il a également appliqué une politique de constraint budgétaire, une réforme controversée des retraites et a été l’artisan de la fermeture d’organismes publics comme l’Institut costaricien des chemins de fer. À la fin de Son mandat, la pauvreté et l’inflation avaient eu raiSon de sa popularité.
Accus é d’avoir perçu, en 2004, 900 000 dollars (725 000 euros à l’époque) Pour des travaux de conseil Pour la société française Alcatel, elle-même impliquée dans une affaire de pots-de-vin, il a dû démissionner de Son poste de directeur du Forum économique mondial deDavos Install é en Espagne, il n’ a jamais été Poursuivi, mais n’est revenu au Costa Rica qu’en 2011.
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