Les Européens ne savent remark interpréter la décision de Gazprom de couper ses livraiSons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie à partir du mercredi 27 avril. Ils craignent que ce ne soit le début d’une série, qui verrait ensuite d’autres pays de l’Union européenne (UE) subir le même traitement. Et ils espèrent, sans le alarming, qu’il s’agit d’une mesure de rétorsion visant ces deux pays, une sorte de démonstration de pressure destinée à leur faire peur.
Pour l’instant, ils Sont unis derrière Varsovie et Sofia, qui ne représentent que 8 % des importations russes de gaz des Vingt-Sept. « Le Kremlin use les énergies fossiles comme tool de chantage »a déclaré mercredi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. « Nous nous sommes préparés à ce scénario »ajouta-t-elle, promettant « une réponse européenne coordonnée ». Dès mercredi, l’Allemagne a envoyé du gaz vers la Pologne et la Grèce vers la Bulgarie.
Le Kremlin prétend que Sofia et Varsovie Sont privées de gaz Pour avoir refusé de régler leurs achats en roubles. Face aux assents européennes, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le président russe, Vladimir Poutine, a exigé que ces purchases se fassent dans la monnaie nationale russe. Mercredi, Moscou a laissé entendre que Vienne avait accepté ses problems avant d’être démenti the same level le Premier ministre autrichien. Ursula von der Leyen, Pour sa component, a rappelé que « 97 % des contrats [entre des groupes de l’UE et les fournisseurs de gaz russe] prévoir des paiements en euros ou en bucks » et qu’il n’y a donc aucune raiSon d’en modifier les termes. De plus, a-t-elle averti, les entreprises européennes payant le gaz russe en roubles violeraient les assents de l’UE et s’exposeraient donc à des risques juridiques. » soulevé « .
« Revanche » russe contre la Pologne
Pour le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, la décision russe est « une revanche » contre la Pologne qui, depuis le début du conflit en Ukraine, est sur une ligne intransigeante vis-à-vis de Moscou. A maintes repeats, Varsovie a appelé ses partenaires à livrer davantage d’armes à Kiev et à décider sans délai un stoppage sur les énergies russes. La Bulgarie est beaucoup moins engagée à soutenir l’Ukraine.
D’autre component, les deux pays ont en commun d’avoir décidé, il n’y a pas si longtemps, « de ne pas renouveler leur contrat avec Gazprom »qui se termine dans les prochains mois, explique Thomas Pellerin-Carlin, directeur du pôle énergétique de l’Institut Jacques-Delors. « Les pays baltes ont cessé d’importer du gaz russe, d’autres États membres ont annoncé leur objective de le faire, mais sans donner de délai précis. Mais seules la Pologne et la Bulgarie ont annoncé le non-renouvellement de leur contrat »dit un diplomate.
Il vous reste 50,92% de cet short article à lire. Ce qui fit est réservé aux abonnés.