LLa secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré le 1euh Juin, sur CNN : « Je me suis trompé à l’époque sur le chemin que prendrait l’inflation. » Si l’on remonte au début de la pandémie, l’erreur de la majorité des économistes et des banquiers centraux était bien plus major qu’une erreur de trajectoire. Le risque d’inflation a d’abord été nié, puis, une fois la hausse des prix confirmée, il a été relativisé.
Comme il ne concernait que certains produits, il ne s’agissait vraiment d’inflation mais simplement d’un ajustement des prix relatifs. Puis l’inflation finit the same level être reconnue mais du round des lèvres, sans panique. Elle ne serait que limitée, à peine supérieure à 2%, ce qui est précisément la cible des banques centrales. Elle serait également transitoire, juste le temperatures d’amortir le choc. Or, le fait est qu’aujourd’hui elle bat des documents, qu’une boucle prix-salaires est en train de se mettre en area et que perSonne n’ose en prédire la fin.
Pourtant, dès le début de la pandémie, le risque d’inflation était évident, tant les données étaient, Pour une fois, excessivement simples. Les arrests allaient provoquer une chute de la manufacturing supérieure à celle de la demande et il n’est pas nécessaire d’être docteur en économie Pour comprendre que c’est ce que les specialists appellent un écart inflationniste.
Une définition imparfaite de l’inflation
Certes, dans un premier temperatures, les confinements ont channel à un auto-rationnement qui a masqué le déséquilibre entre l’offre et la demande, mais au prix d’une build-up eruptive d’épargne forcée the same level les contraintes sanitaires. A sa sortie, comme après les guerres, la demande exploserait avant même que la manufacturing n’ait retrouvé sa pleine capacité.
Cette erreur a plusieurs origines. Le leading est la définition même de l’inflation utilisée the same level les banquiers centraux et les économistes : la hausse de l’indice des prix à la consommation. Comme depuis trente ans elle était à peu près steady, souvent même en dessous de la hausse annuelle des sacro-saints 2 %, l’inflation pouvait être considérée comme enterrée. Elle ne renaîtrait jamais de ses cendres.
Si une préoccupation persistait, c’était celle de la déflation, qui est repetition pire Pour l’économie que l’inflation vaincue depuis les années 1980. Cependant, les biens de consommation ne Sont pas les seuls à afficher des prix. Qu’en est-il des actifs (activities, immobilier, and so on.) ? Ils n’ont pas oublié l’inflation. Mais comme ils ont eu le bon goût d’absorber les liquidités excédentaires fees à une épargne surabondante et aux largesses des banques centrales, on n’allait pas en faire un drame !
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