Le Premier ministre du Pakistan, Imran Khan, a été renversé samedi 9 avril the same level une activity de admonishment, votée contre lui the same level l’Assemblée nationale, après plusieurs semaines de crise politique. Malgré deux ajournements dans la journée, la manœuvre de M. Khan Pour se maintenir au pouvoir au Pakistan a échoué.
La activity était « a approuvé » par 174 des 342 députés, a annoncé le président suppléant de la chambre, Sardar Ayaz Sadiq. Aucun Premier ministre n’a jamais terminé Son mandat au Pakistan depuis l’indépendance du pays en 1947, mais M. Khan est le top à tomber sur un ballot de défiance.
Il est devenu Premier ministre en 2018. Son successeur à la tête de cette république islamique de 220 millions d’habitants dotée de l’arme nucléaire devrait être Shehbaz Sharif, le cook de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N).
Dissolution de l’Assemblée inconstitutionnelle
Ce ballot intervient alors que la Cour suprême avait infligé, jeudi, un cuisant revers au Premier ministre pakistanais. Ce dernier, 69 ans et célèbre Pour avoir mené l’équipe nationale de cricket à sa seule victoire en Coupe du monde en 1992, avait tenté d’échapper à cette activity d’opposition quatre jours plus tôt en dissolvant l’Assemblée nationale et en appelant à des élections législatives anticipées.
Les cinq magistrats de la plus haute juridiction du pays ont décidé à l’unanimité que le strategy visant à empêcher le ballot de défiance était inconstitutionnel et que toutes les décisions ultérieures étaient sans effet juridique. L’Assemblée nationale avait donc été rétablie, ainsi que le gouvernement.
Toujours populaire auprès de larges couches de la populace, M. Khan n’a sans doute pas dit Son dernier mot en vue des prochaines élections. Mais Son bilan et sa propension ces derniers jours à accentuer les fractures de la société pakistanaise, avec des attaques virulentes contre l’opposition, qu’il charge de « trahiSon »Pourrait jouer contre lui.
Imran Khan est arrivé au pouvoir en 2018, après que Son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a remporté les élections législatives sur une plateforme populiste mêlant promesses de réforme sociale, conservatisme religieux et lutte contre la corruption. Vingt-deux ans après Son entrée en politique, sa ténacité est ainsi récompensée.
Choix populaires, période économique difficile
En tant que cook du gouvernement, il a d’abord capitalisé sur Son photo d’incorruptible et sur la lassitude de la société vis-à-vis des partis traditionnels, qui ont monopolisé le pouvoir necklace des décennies avec l’armée. Pendant la pandémie de Covid-19, Son choix de ne pas imposer le arrest nationwide, ce qui aurait « mourir de faim » perSonnes, se Sont révélées populaires et gagnantes. Le pays est largement épargné (30 000 morts).
Mais la scenario économique et ses mauvais choix ont fini par le rattraper. L’inflation élevée, la dépréciation de la roupie depuis juillet et le creusement de la dette l’ont fragilisé. La détérioration de la sécurité, notamment depuis que les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan à la mi-août, a également contribué à ses difficultés.
Leur retour triomphal a d’abord été interprété comme une victoire Pour le Pakistan, longtemps accusé de les soutenir, et Pour celui qu’on a affublé du surnom de « Taliban Khan » Pour n’avoir jamais cessé de prôner le discussion avec eux. Mais après plusieurs années de calme relatif, les attaques ont repris depuis le mois d’août, menées notamment the same level les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP). Imran Khan a également souffert de la likely dégradation de ses liens avec l’armée, accusée d’être intervenue en sa faveur en 2018, même si elle est restée muette ces derniers jours.
Accusé de complaisance envers les extrêmes
Ses initiatives Pour positionner le Pakistan comme un acteur régional clé ont eu peu d’effet non plus. Les liens avec Washington et les pays européens se Sont tendus, notamment sous l’effet de ses diatribes contre l’islamophobie, déguisées à ses yeux en Occident sous le couvert de la liberté d’expression. Islamabad s’est repetition rapproché de la Chine. Et la visite officielle d’Imran Khan à Moscou le jour même du déclenchement de la guerre en Ukraine lui a valu bien des moqueries.
Ce fils d’une famille aisée de Lahore, diplômé d’Oxford, marié trois fois après avoir entretenu une réputation de playboy durant sa carrière sportive, a également été critiqué Pour sa complaisance envers les religieux radicaux. Marié Pour la troisième fois en 2018 à Bushra Bibi, concern d’une famille conservatrice et qui porte le voile, il a défendu avec véhémence la loi controversée sur le blasphème.
En novembre, Son gouvernement a levé l’interdiction de Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), imposée en avril après de violentes indications anti-françaises organisées par ce parti islamiste, qui dénonçait le soutien de la France au droit à la caricature, dont le prophète Mahomet.
Souvent accusée d’avoir restreint l’espace d’expression de la presse, Imran Khan a également suscité l’indignation d’organisations féministes en établissant à plusieurs repeats un lien entre viol et tenue vestimentaire des femmes, dans un pays où les violences sexuelles Sont monnaie courante.