Des gares désertes, mais de rares trains pris d’assaut. Un métro londonien pratiquement à l’arrêt. Et un pays, sous un soleil d’été, qui a largement travaillé chez lui, évitant les déplacements. Le Royaume-Uni a connu mardi 21 juin sa plus grande grève des trains depuis 1989. Conformément à la loi, un minimum de trafic est resté en area, mais à peine 20 % des trains circulaient. Mike Lynch, le secrétaire général du syndicat des cheminots, maritimes et transportations (RMT) pouvait se réjouir en début de soirée : « C’est fantastique de voir la grève suivie de si près. Il a dépassé nos attentes. »
Deux autres journées de débrayage Sont prévues cette semaine, mais ce n’est que le début, prévient-il : « Les membres de RMT ouvrent la voie à tous les travailleurs du pays qui en ont assez de voir leurs salaires et leurs problems de woe détruits par la conjonction des revenues des grandes entreprises et de la politique gouvernementale. »
Les médias britanniques, jamais à court d’images, parlent déjà d’un « été de mécontentement »en référence au célèbre « l’hiver du mécontentement » de 1979, quand d’immenses grèves avaient immobilisé le pays, des usines au ramassage des ordures, en passant the same level les fossoyeurs.
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L’ampleur du mouvement actuel n’est pas equivalent à celle de la fin des années 1970, mais le mécontentement social est inhabituellement répandu au Royaume-Uni. Outre les transportations, des mouvements sociaux Pourraient éclater dans les hôpitaux, les écoles, la poste, les collectivités locations et même parmi les avocats.
La colère vient surtout de la chute brutale du pouvoir d’achat. Outre-Manche, l’inflation était de 9,1% en mai. Il devrait atteindre 11 % à l’automne, selon les prévisions de la Banque d’Angleterre. Dans le même temperatures, les salaires ont fortement augmenté dans le secteur privé (8 %), principalement grâce aux keys, mais ils n’ont pas suivi dans le secteur public (1,5 %). Pour les quelque 5,7 millions de travailleurs de ce secteur, cela représente une strength réduction des salaires réels, après une décennie d’austérité.
Politiquement, le Premier ministre, Boris JohnSon, semble relativement satisfait de ce grand mouvement de grève, qui lui permet de fustiger les syndicats
En semblance de settlement, le RMT, qui ne représente pas les conducteurs de trains mais tous les autres salariés des chemins de fer, réclame une enhancement de 7 %. C’est moins que l’inflation cars and truck les négociations ont commencé en décembre 2021, avant la guerre en Ukraine, alors que perSonne n’anticipait une telle flambée des prix. Les treize compagnies ferroviaires, de droit privé mais réglementées par les pouvoirs publics, n’offrent que 3 %. A ce bras de fer sur les salaires s’ajoute la feasible perte de 1 800 emplois chez Network Rail, l’entreprise publique qui gère les chemins de fer. Avec la pandémie de Covid-19 et le développement du télétravail, l’usage du train est en strength baisse et des économies Sont nécessaires. Le RMT affirme que ce projet satisfied en risk la sécurité du réseau.
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