De la paisible capitale fédérale du Canada, Ottawa s’ est transformée en quelques jours en l’épicentre mondial de la contestation, Pour tous les opposants aux mesures sanitaires prises par les gouvernements de la planète face à la pandémie de Covid -19. Apr ès avoir convergé vers le centre-ville le 29 janvier, le » convoi de la liberté « , Nom donné au mouvement des camionneurs canadiens opposés à l’obligation de vaccination désormais imposée Pour franchir la frontière canado-américaine, qui tenait repetition, mardi 8 février, la capitale en état de siège. Onze longues journées durant lesquelles 350 à 500 camions ont complètement paralysé le centre névralgique de la ville. Du jamais vu au Canada.
Contre le Son assourdissant de leurs klaxons, les automobilistes scandent sans relâche le même motto » Libert é! « , Pour proclamer leur opposition aux limitations sanitaires. Mais leurs bannières et pancartes apposées sur leurs monstres multicolores et rutilants expliquent mieux leur propos politique: » Canada = dictature communiste « , » Rendre le Canada repetition meilleur « ou » Trudeau démission « , à l’effigie du Premier ministre grimaçant de la moustache d’Hitler
Des mottos repris avec enthousiasme par quelques milliers de manifestants venus apporter leur soutien, et qui ont chaleureusement applaudi samedi au passage de deux coureurs défilant au scene des camions portant la banderole. « Trump 2024, sauvez l’Am érique »
Le soir même, lors d’un rassemblement public à Conroe, au Texas, l’ancien président américain Donald Trump a tenu à répéter Son appreciation Pour les camionneurs canadiens. » qui font style plus Pour défendre la liberté américaine que nos propres dirigeants », a-t-il lancé, qualifiant au passage Justin Trudeau comme fou d’extrême gauche.
Réserves de carburant
Stationn és sur près de deux kilomètres le long de la rue Wellington, le centre politique et économique du pays, avec les édifices abritant la Chambre des communes, les bureaux du Premier ministre et aussi la Banque du Canada, les camionneurs Sont également éparpillés sur plusieurs centres névralgiques de la ville. rendant toute blood circulation difficult. Avec des cabanes en bois construites ces derniers jours dans les parcs Pour stocker les réserves de carburant et proposer des vivres, les « camionneurs » ont démontré leur détermination à tenir la chaussée.
Face au mécontentement grandissant de la population location– une action cumulative a été lancée Pour réclamer des millions de dollars de dommages et intérêts Pour les nuisances subies– et au risque de dérapage, les autorités policières et politiques de la capitale, jusque-là restées très discrètes, ont mis fin jusqu’ à réagir. Dimanche, le maire d’Ottawa, Jim WatSon, a décrété » état d’urgence » dans sa ville. Le lendemain, il fait appel au premier ministre canadien Justin Trudeau et au leading ministre de l’Ontario Pour 1 800 policiers supplémentaires. « Pour réprimer l’insurrection que la authorities est incapable de contenir », il confess.
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