Le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) se réunira à huis clos lundi 10 janvier pour discuter du tir d’essai d’un missile hypersonique revendiqué par Pyongyang mercredi, ont fait savoir des sources diplomatiques jeudi 6 janvier.
Cette session a été demandée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi que par l’Irlande et l’Albanie, nouveau membre non everlasting de l’organe depuis le 1euh janvier, selon les mêmes sources.
« Pas de déclaration commune » Le Conseil de sécurité n’est pas attendu, selon un diplomate. Un autre a estimé que les déclarations devraient être faites avant ou après la réunion.
En 2017, le Conseil de sécurité a fait preuve d’une uncommon unité contre la Corée du Nord en adoptant à l’unanimité trois séries de sanctions économiques sévères contre ce pays après des essais nucléaires et de missiles.
Condamnation internationale
Jeudi, l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a affirmé que le missile transportait un « ogive hypersonique » qui a « Atteint une cible avec précision à 700 km ». La tête du missile a également démontré une » des nouvelles « capacité, se déplaçant latéralement sur 120 km après s’être détaché du lanceur pour frapper la cible, a ajouté l’agence.
C’est la deuxième fois que la Corée du Nord annonce un lancement de missile hypersonique, illustration des progrès rapides de sa technologie militaire. La première a été réalisée en septembre.
Mercredi, les Etats-Unis, le Japon et le Canada avaient notamment condamné la fusillade, estimant qu’elle violait plusieurs résolutions du Conseil de sécurité et qu’elle constituait une menace pour les voisins de la Corée du Nord et la communauté internationale dans son ensemble. Pyongyang dit avoir besoin de son arsenal pour se défendre contre une éventuelle invasion américaine.