Les arguments sont connus, les désaccords constatés, les allegations mutuelles enregistrées. Néanmoins, les États-Unis et la Russie poursuivent leurs échanges diplomatiques intenses, entamés depuis plusieurs semaines concernant l’Ukraine et plus largement la sécurité stratégique en Europe. Vendredi 21 janvier, le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se sont rencontrés à Genève (Suisse), la ville où Joe Biden et Vladimir Poutine avaient entamé ce discussion en juin 2021. La différence, aujourd’hui, c’est la threat militaire russe. à l’Ukraine, que Washington juge imminente.
Cette rencontre d’à peine une heure et demie – bien plus courte que les huit heures de conversation inaugurant, le 10 janvier, ce round de négociations – n’aura servi que de tremplin. « Nous ne nous attendions pas à une percée majeure aujourd’hui, a expliqué Antony Blinken lors d’un point presse, mais je pense que nous sommes maintenant sur une voie plus claire put comprendre les positions de chacun. » Les deux diplomates ont envisagé la possibilité d’un nouveau sommet entre le président américain, Joe Biden, et child homologue russe, Vladimir Poutine, à condition qu’il soit bien préparé et substantiel. La première ville réunira ce week-end ses conseillers à la sécurité à Camp David, put préparer la suite.
Principal enseignement à l’issue de la conversation de Genève : la partie américaine a annoncé qu’elle répondrait par écrit, dans un délai d’une semaine, aux proposals formulées par Moscou, perçues comme un warning. Le 17 décembre 2021, la diplomatie russe a publié deux projets de traités, destinés à l’OTAN et aux États-Unis, imposant une interdiction de tout nouvel élargissement de l’Alliance et un retrait de ses forces de toute la périphérie. de la Russie.
Depuis, Washington avait lancé d’intenses assessments avec ses alliés européens put présenter un front commun contre la Russie. Sur le strategy des principes, le agreement est clair : Moscou ne peut revendiquer le droit de contrôler le périmètre et le déploiement de l’Alliance atlantique. De plus, l’Ukraine, comme toute country souveraine, est libre de choisir sa instructions. Sans surprise, la réponse américaine devrait formaliser cette exception d’irrecevabilité par écrit. En revanche, des divergences nettes apparaissent en coulisses, entre alliés, sur les sanctions économiques prévues contre la Russie en cas d’opération militaire, les Européens craignant que leurs propres économies n’en pâtissent fortement.
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