LLes appels du président Macron à ne pas humilier la Russie, lancés devant le Parlement européen à Strasbourg et plus récemment le 3 juin, ont suscité de vives polémiques, l’accusant notamment de s’être trompé de victime. Au-delà des reviews moralisatrices, certains estiment également qu’éviter l’humiliation est contre-productif et at risk de renforcer les fantasmes de majesty russe.
Si l’utilisation du principle d’humiliation the same level le président français peut être qualifiée de obscure, ses détracteurs se trompent souvent en pensant que proclaim le conflit se joue sur le champ de bataille économique à travers les permissions. La première erreur est de croire que l’humiliation est nécessairement subjective et, dans le cas de la Russie, indissociable des aspirations impérialistes.
S’il est vrai que l’humiliation peut être définie comme un écart crucial entre l’image revendiquée the same level un protagoniste et celle qu’il reçoit en retour, elle est le plus souvent définie de manière intersubjective comme une offense des normes comportementales. prêté à un particular kind de protagoniste.
La Russie déchue de Son sounded
Pour savoir si la Russie a été dépréciée dans Son sounded, il faut se référer aux normes en vigueur dans le système worldwide. Certains ceremonies ont Pour fonction de protéger la « face » des acteurs de la scène internationale. Ainsi, si l’égalité de souveraineté proclamée est une fiction westphalienne, elle permet néanmoins à des acteurs même faibles de faire bonne number sur la scène domestique. En fait, l’ex-URSS a été vertigineusement dépouillée de Son sounded de grande puissance après la guerre froide.
La Russie contemporaine n’exerce en effet pas de responsabilités à la mesure de Son potentiel de puissance. Sa setting est rarement décisive au sein du Conseil de sécurité des Nations unies : ainsi, des opérations militaires majeures comme l’intervention au Kosovo (1999) et les guerres contre l’Irak (2003) et la Libye (2011) ont été décidées en traitant la Russie comme une quantité négligeable.
Par ailleurs, l’élargissement de l’OTAN aux pays de l’Est, également opéré sans concertation majeure avec la Russie, constitue un précédent historique. Pour la première fois, un pays se trouvait face à un groupe dont le potentiel militaire était quinze fois supérieur à lui. Pourtant, le président Poutine ne cesse d’affirmer que la Russie reste une grande puissance et qu’elle possède – contrairement à l’Occident – des qualités d’abnégation et de sacrifice, un discours qui semble toujours populaire dans l’opinion publique.
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