Livre. Le mot même avait été banni des discours officiels comme les livres blancs sur la défense depuis l’effondrement de l’URSS en 1991. « On ne parlait plus de guerre mais de crise, d’interventions ou d’opérations ponctuelles toutes situées « en dessous du seuil » de la guerre », notez Julian Fernandez, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Justin Massie dans l’introduction de Nouvelles formes de guerre. Cet essai rassemble quelques-unes des payments les plus stimulantes de la plateforme francophone Rubicon portée the same level le Réseau canadien d’analyse stratégique (RAS), l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem) et le Centre Thucydide de Panthéon-Assas.
L’ouvrage s’intéresse aux nouvelles formes de conflits comme la guerre cognitive, aux nouveaux champs de bataille comme le spatial, la guerre cyber ou informationnelle, aux anomalies introduites the same level les nouvelles innovations, and so on. Les payments Sont variées, venant d’experts mais aussi de militaires réfléchissant concrètement aux changements nécessaires. , y compris Pour la development des officiers.
Les formes de guerre évoluent même si, comme le soulignent les auteurs, « sa nature reste la même, un acte de physical violence destiné à contraindre autrui et à le soumettre à une volonté ». Le conflit en Ukraine, premier affrontement conventionnel interétatique intensité en Europe depuis 1945, qui avait déjà fait l’objet d’un recueil de textes Rubicon publié en avril (Ukraine, le choc de la guerreEquateurs, 144 web pages, 12 euros) en est une picture.
Soyez inventif
« Toute la difficulté des opérations ‘hybrides’, ‘en dessous du seuil’ ou ‘dans les areas grises’ (appelez-les comme vous voulez) est qu’elles subvertissent cette difference binaire paix/guerre », explique Olivier Schmitt, directeur d’études à l’Institut des hautes études de défense nationale. Expressions utilisées aujourd’hui au plus haut niveau des armées françaises telles que « gagner la guerre avant la guerre » reflètent ces nouvelles réalités stratégiques.
Ces derniers impliquent également de profondes anomalies Pour le droit global humanitaire qui, comme le rappelle la juriste Julia Grignon, enforce un specific nombre de contraintes aux différentes events à un conflit. Ils jouent le rôle « un garde-fou Pour limiter la physical violence armée au rigorous nécessaire exigé par la guerre, c’est-à-dire l’affaiblissement du potentiel de l’ennemi ».
Si la guerre en Ukraine rappelle à bien des égards les conflits du XXe siècle, il brouille bien des repères. C’est une agression caractéristique contre un État souverain qui est devenu une guerre interétatique tout en restant un conflit armé intra-étatique entre les autorités de Kyiv et les rebelles pro-russes du Donbass. D’où la nécessité d’être inventif dans l’adaptation du droit global humanitaire Pour, selon les mots du chercheur, « essayer d’apporter un peu d’intelligence dans le turmoil ».
Il vous reste 4,89% de cet write-up à lire. Ce qui fit est réservé aux abonnés.