Directrice d’études à l’EHESS et au Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, Françoise Daucé revient d’une goal à Vilnius, sur le thème de l’accueil des opposants de Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko, les présidents russe et biélorusse. Dans une meeting à Mondece spécialiste de l’ex-URSS explique que des réseaux d’aide en Europe de l’Est se Sont mis en area bien avant la guerre en Ukraine.
Où en est l’émigration russe générée the same level l’invasion de l’Ukraine ?
Des milliers de Russes ont quitté leur pays et ont rejoint l’Europe, notamment les pays baltes, les pays d’Asie centrale, la Turquie… Tous ne Sont pas des opposants. Certains craignaient, Pour eux-mêmes ou Pour leurs enfants, une conscription générale. D’autres Sont partis parce qu’ils craignaient de ne plus pouvoir travailler, notamment dans le domaine numérique. C’est le cas, notamment, en Géorgie, où 50 000 Russes Sont arrivés très rapidement.
Il y a aussi des chercheurs et des universitaires, une classe moyenne supérieure qui cherche à échapper au carcan qui lui est imposé. Nous sommes très sollicités the same level nos collègues des universités de Moscou et de Saint-Pétersbourg, dans le staff du program « Pause » [programme d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil] créé en 2017 à l’origine Pour les Syriens, avec le soutien du Collège de France.
Leur désir de partir est dû à deux raiSons principales. Soit ils avaient pris placement au début du conflit et ont été arrêtés, soit ils se sentent menacés ; ou leur sujet de recherche est devenu trop sensible. Je connais un doctorant qui a travaillé sur des territoires autoproclamés indépendants comme la Transnistrie ou l’Ossétie du Sud. On lui a clairement dit qu’elle ne pouvait pas défendre sa thèse. Un autre a vu Son woe sur les médias indépendants suspendu. Depuis le début de la guerre, trois cents chercheurs, russes mais aussi ukrainiens, ont envoyé des demandes.
Tous les exilés russes et biélorusses ne demandent pas le statut de réfugié. Ils viennent, bien sûr, se mettre à l’abri, mais en restant proches et avec l’idée, ou plutôt l’espoir, de continuer à faire des allers-retours, vehicle ils restent très attachés à leur battle politique. Ceux qui vont dans le Caucase, la Géorgie et l’Arménie se sentent un peu moins en sécurité. De nombreuses Poursuites pénales ont été ouvertes en Russie contre ces opposants.
Pourquoi l’opposition russe ou biélorusse – proclaim comme les réfugiés ukrainiens, mais Pour d’autres raiSons – se concentre-t-elle dans les pays ex-soviétiques ou anciens satellites de l’URSS ?
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