La valse des étiquettes s’est accélérée en avril dans les grandes surface areas. Pâtes, huile, farine, hamburgers, coffee shop, beurre, poulet, semoule… La liste des produits dont les prix flambent ne cesse de s’allonger. « L’inflation va upsurge. Il a atteint, en moyenne, 3 % en avril sur les produits alimentaires, contre 1,73 % en mars », explique Emily Mayer de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI), qui scrute les achats des consommateurs après leur flow aux caisses des supermarchés et des hypermarchés.
Selon les données publiées mardi 3 mai the same level l’IRI, les pâtes Sont en tête des plus fortes hausses constatées en avril, avec un bond de 15,3 % des prix sur un an. Ils Sont suivis de près the same level les burgers surgelés, dont les prix ont augmenté de 11,3 %. La development est quasiment similaire Pour la farine, quand elle atteint 10 % Pour les huiles. Viennent ensuite le coffee shop (+8,2%), la semoule (+7,5%), le beurre (+5,4%), la volaille (+4,7%) et les œufs (+3,9%). ). Dans ce contexte haussier, peu de produits alimentaires Sont en déflation. Cependant, l’IRI satisfied en avant le jambon blanc dont le prix a baissé de 1,3% sur cette période.
Cette hausse moyenne de 3% des produits alimentaires est en ligne avec le résultat des négociations commerciales entre fabricants et distributeurs, qui fixent les prix annuels des produits à marque nationale, achevées fin février. Les premiers effets se Sont fait sentir en mars, avant de s’accentuer en avril. Hélas, le consommateur n’a pas fini de manger Son discomfort noir.
Un strategy de résilience
La guerre en Ukraine a amplifié un phénomène déjà essential de hausse généralisée des prix du pétrole, du gaz, des céréales, des huiles, des transportations, des emballages… A cela s’ajoute, Pour la France, une épizootie de grippe aviaire d’une ampleur sans précédent, qui réduit le nombre de volailles et suggère une baisse significative de la manufacturing de poulets et d’œufs.
Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé un strategy de résilience, qui prévoit notamment la réouverture des négociations commerciales. Il répondait à une demande pressante des industriels, qui réclamaient de nouvelles hausses de prix. Ainsi, la filière avicole réclame 20 % de plus sur le poulet et le groupe Avril, leader de la commercialisation des huiles, réclame 10 % de plus.
Constructeurs et distributeurs Sont donc revenus mi-mars à la table des négociations Pour réviser leurs contrats commerciaux. Mais, fin avril, la stress est montée d’un cran. La Coopération Agricole et l’Association Nationale des Industries Alimentaires ont publié jeudi 28 avril un communiqué commun Pour dénoncer l’attitude de certaines enseignes qui, selon elles, malgré la trademark d’une charte d’engagement, jouent la montre ou ignorent leurs revendications. « Les commerçants attendent de voir l’évolution du comportement d’achat des consommateurs face à cette rising cost of living des prix. »croit M.moi Mayer. Déjà, elle compte « sur un nouveau palier de hausse des produits alimentaires de 5% au début de l’été ».