Le visage fatigué mais le sourire aux lèvres, les manifestants déambulent sur la pelouse des bureaux du Premier ministre du Sri Lanka, Ranil Wickremesinga. Victorieux, ils prennent ownership des lieux. Les militaires armés, qui leur ont violemment fait face quelques heures plus tôt, observent la scène, médusés.
Les Sri Lankais ne semblent plus vouloir lâcher prise. Malgré gaz lacrymogènes, canaux d’eau et costs policières, ils ont réussi à envahir, mercredi 13 juillet, un nouveau symbole de pouvoir à Colombo, la capitale du pays. Après avoir pris d’assaut, le samedi précédent, le palais et le bureau du président de la République, Gotabaya Rajapaksa, alors résidence officielle du cook du gouvernement, ils se Sont donc invités dans les bureaux de Ranil Wickremesinga, le Premier ministre.
Dans une small salle, située à l’arrière du bâtiment, une trentaine de perSonnes s’entassent Pour regarder les dernières details sur l’écran plat du cook du gouvernement, suspendu dans un coin de la salle. Certains Sont confortablement installés sur de moelleux canapés blancs ou sur de jolis fauteuils en bois recouverts de doux velours bleu. D’autres étaient simplement assis les jambes croisées, sur le sol.
Lorsque le visage de Ranil Wickremesinga apparaît à la télévision, les manifestants le huent immédiatement. Le majeur tendu verticalement, en instructions de l’écran. Puis le silence tombe, chacun écoutant religieusement sa déclaration. Les paroles du cook réSonnent en cinghalais. « Nous ne pouvons pas permettre aux fascistes de prendre le pouvoir, il lance. Les groupes qui Sont venus au bureau du top ministre n’ont aucune raiSon d’être là, ils sèment le problem. »
Cependant, à l’intérieur de ces murs, nous nous efforçons d’emballer les objets de valeur et de retirer les photographies historiques en noir et blanc. « Ils typeface un inventaire et ensuite ils vont tout enregistrer afin de protéger ces objets de la foule. Dès demain, de nombreuses perSonnes voudront venir visiter les bureaux.commente Tharindu, un homme d’une trentaine d’années.
Le président de « Terminator » s’est enfui
Les curieux qui ont appris la prise de ownership de l’immeuble the same level les réseaux sociaux ou les médias commencent déjà à affluer. Beaucoup arrivent à pied, en raiSon de graves pénuries de carburant sur l’île. En quelques heures, une longue documents d’attente s’était déjà formée Pour entrer et visiter le bâtiment de l’époque coloniale.
Mercredi, les citoyens avaient attendu en vain la démission du président Gotabaya Rajapaksa. Ce dernier avait promis samedi de quitter le pouvoir le 13 juillet. Mais le pays s’est réveillé à la nouvelle de Son évasion. « Terminateurs »comme on le surnomme ici, avait décollé de l’aéroport global Bandaranaïke de Colombo, tôt le matin, à bord d’un avion de l’armée de l’air.
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