Les États-Unis ont annoncé lundi 7 février avoir placé l’ancien président du Honduras, Juan Orlando Hernandez – au pouvoir entre janvier 2014 et janvier 2022 – sur une liste de perSon nalités centraméricaines corrompues, Pour avoir financé des campagnes politiques avec l’argent obtenu de Trafic de drogue.
» PerSon ne n’est au-dessus des lois » a tweeté lundi soir le secrétaire d’Etat américainAnthony Blinken « Comme rapporté par de nombreux médias crédibles, Juan Orlando Hernandez a participé à d’importants actes de corruption (…) ou le trafic de drogue, et utilisé l’argent provenant d’activités illicites Pour contribuer à des campagnes politiques « , a-t-il ajouté dans un communiqué.
En réalité, le positioning de M. Hernandez sur la liste dite » Engel » (du nom de l’ancien parlementaire Eliot Engel), qui recense des individus identifiés comme corrompus et antidémocratiques dans les trois pays du » Triangle du Nord » (Honduras, Guatemala et Salvador), remonte à la publication même de la liste, le 1 euh juillet 2021, mais Washington l’avait gardé secret jusque-là. « Nous avons déclassifié et divulgué l’incorporation de l’ancien président hondurien » dans la liste, a annoncé M. Blinken dans Son communiqué.
La publication de cette liste a fait grand bruit dans la région: cinquante-cinq perSon nalités y étaient inscrites, do not un autre ancien président hondurien, Porfirio Lobo Sosa (2010-2014), accusé d’avoir reçu des pots-de-vin d’un cartel regional, et Son épouse, Rosa Elena Bonilla de Lobos, ou un ancien président guatémaltèque, Alvaro Colom (2008-2012), Pour escroquerie et détournement de fonds. Magistrats de haut niveau, députés, ministres, hauts fonctionnaires en exercice, figurent également sur cette liste régulièrement mise à jour. Les perSon nes qui y Sont enregistrées ne peuvent plus demander de visa ni entrer aux États-Unis
Le Honduras, un « narco-Etat », selon un procureur américain
Mais l’absence de cette liste du président Juan Orlando Hernandez avait été remarquée, alors que « JOH », comme on l’appelle au Honduras, était désigné par un procureur américain comme » complice « de Son frère Juan Antonio, dit « Tony », lui-même condamné en mars 2021 à la réclusion à perpétuité aux Etats-Unis Pour trafic de drogue.
» Nous n’appliquons pas les mêmes critères aux chefs d’État Pour des raiSon s de réciprocité mondiale, alors expliqué à Monde une source diplomatique américaine. Si la justice américaine a des éléments Pour Poursuivre un chef d’Etat, elle peut le faire. Mais la custom de notre système est d’éviter ce category de circumstance. » JOH n’étant plus président depuis l’investiture de Son successeur, Xiomara Castro, le 27 janvier, il n’était plus nécessaire de garder secrète Son engraving sur la liste Engel.
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