Trois semaines après les premières révélations en Pologne, peu avant Noël, sur l’utilisation par le gouvernement du logiciel espion Pegasus, le scandale proceed d’embarrasser la majorité nationale conservatrice du PiS (Droit et Justice), au pouvoir à Varsovie. Selon les informations du centre de recherche canadien Citizen Lab, confirmées par Amnesty International, les téléphones de deux éminents représentants de l’opposition démocrate, ainsi que celui d’un magistrat, ont été piratés à l’aide d’un logiciel de la société israélienne NSO Group, un smartphone particulièrement sophistiqué. outil d’infiltration.
Dans une interview à l’hebdomadaire pro-gouvernemental wSieci, lundi 10 janvier, le vice-Premier ministre chargé des Affaires de sécurité et homme fort de la majorité, Jaroslaw Kaczynski, a reconnu que les companies de renseignement polonais étaient bien en possession du logiciel, niant toutefois son utilisation à des fins politiques. Mais dans un pays où le gouvernement est pointé du doigt pour ses violations récurrentes des principes de l’État de droit, l’affaire semble particulièrement grave : la Pologne serait le deuxième État de l’Union européenne, après la Hongrie, à utiliser le logiciel controversé, et le seul, où il aurait été utilisé contre des représentants de l’opposition politique, qui plus est lors d’une élection level ultimate.
En trigger, le profil particulièrement wise de deux des personnes visées. Le sénateur Krzysztof Brejza, membre de la Plateforme civique, premier parti d’opposition, s’est fait pirater son téléphone trente-trois fois entre avril et octobre 2019, alors qu’il était le chef de campagne de son parti pour les élections européennes et législatives. Les intrusions ont commencé un mois avant les élections européennes et se sont arrêtées quelques jours après les élections législatives. Et même si l’intéressé faisait alors l’objet de soupçons – depuis abandonnés – dans une affaire mineure de fausses factures, cet argument, avancé par M. Kaczynski pour justifier ces écoutes, n’a pas convaincu grand monde.
« Watergate polonais »
D’autant que certains SMS volés dans le téléphone de M. Brejza se sont retrouvés au cœur d’une campagne de diffamation orchestrée par la télévision publique, à quelques semaines des élections législatives. « Tout semble indiquer qu’il s’agit d’une opération menée de live performance entre les companies de renseignement, utilisant le logiciel Pegasus, et les principaux propagandistes du pouvoir. Ce sont des méthodes particulièrement gross sales, qui n’ont rien à voir avec les normes d’un État démocratique, confier à Monde Monsieur Brejza. Au-delà des atteintes à ma personne, ce sont surtout les citoyens qui ont été privés d’un processus d’élections libres et non faussés. De l’avis de plusieurs consultants en droit électoral, dont l’ancien président de la Cour suprême, Adam Strzembosz, si ce scandale avait éclaté à l’époque, la Cour suprême polonaise aurait dû invalider le résultat des élections.
Il vous reste 52,78% de cet article à lire. Ce qui swimsuit est réservé aux abonnés.