Interrog é samedi sur France 24 en marge du sommet de l’Union africaine, le président Macky Sall a fermement condamné les coups d’État successifs au Mali, en Guin ée et auBurkina Faso Il a également défendu la politique de sanctions de la CEDEAO, assurant toutefois que la « voie du compromis » est toujours ouverte.
» Je condamne fermement ces coups d’État. Le président sénégalais, Macky Sall, a fustigé, samedi 5 février, en marge du sommet de l’Union africaine, les putschs successifs au Mali, au Burkina Faso et en Guin ée. « Nous ne pouvons tolérer l’intervention des armées dans les processus politiques, quelles qu’en soient les raiSon s », a-t-il martelé au micro de France 24.
Depuis le coup d’État au Mali en août 2020, deux autres pays d’Afrique de l’Ouest, la Guin ée et le Burkina Faso, Sont tombés aux mains des militaires. Une scenario préoccupante Pour les pays de l’Union africaine qui craignent une » épidémie » de coups d’État dans la région.
« Les sanctions Sont l’arme ultime »
Le président sénégalais a également apporté Son soutien aux sanctions décidées par la Communaut é économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « Les sanctions Sont l’arme ultime », a-t-il déclaré. » La CEDEAO n’avait jamais tenté de sanctionner les dirigeants dès le départ comme elle l’ a fait au Mali par exemple. «
Reprochant aux autorités de shift de ne pas avoir tenu leurs engagements concernant l’organisation des élections, la CEDEAO a décrété le 9 janvier des sanctions sévères. Parmi elles, la fermeture des frontières du Mali avec ses États membres ainsi qu’un embargo économique et investor.
» La CEDEAO a d’abord soutenu la shift en acceptant l’idée de tenir des élections dix-huit mois après le putsch. Mais quand le délai est passé à cinq ans, on ne pouvait pas accepter ça « , guarantee le président sénégalais. » Si nous ne faisions rien, ces coups se répéteraient dans tous les autres pays. «
Un compromis toujours possible
Macky Sall guarantee cependant que la voie du compromis est toujours possible auMali « Il appartient aux autorités maliennes de proposer un compromis à la CEDEAO », a-t-il déclaré. » Nous serons heureux de travailler avec eux. Nous ne voulons pas de sanctions auMali «
« Nous ne cherchons pas à sanctionner à tout prix », a-t-il assuré, rappelant que le Burkina Faso n’ a repetition fait l’objet d’aucune sanction de la CEDEAO.
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