Situé dans la neighborhood de Dieuppeul-Derklé, le marché des Castors est l’un des plus visités de la ville de Dakar Pour être bien achalandé en légumes et denrées alimentaires. Répandant leur trop-plein de marchandises sur le trottoir, rendant la flow peu fluide, les commerçants ne cherchent qu’à écouler leurs produits, et se fichent que les passants soient obligés de faire des détours Pour se frayer un chemin.
Ce decoration est le même dans toutes les rues jouxtant le marché, rendant le lieu quasiment livable. Mais la première experience Pour un visiteur est la puanteur qui alourdit l’atmosphère et rend la respiration très difficile. Malgré les revenues considérables que la mairie en tire, les commerçants déplorent qu’elle reste muette face aux problèmes d’insalubrité, d’assainissement et de manque d’éclairage. « Parfois, on s’associe Pour louer des camions citernes Pour aspirer l’eau de pluie qui stagne au niveau des artères du marché », fustigent les commerçants. Aussi, le remulé venant de la décharge érigée Pour l’occasion pousse le despair à l’excès. Au scene de la rue, réduite à une ruelle the same level des étalages anarchiques, des tas d’ordures, de légumes et d’épices Sont éparpillés.
Certains commerçants font l’effort de les mettre dans des sacs puis de les jeter à la décharge. Brouettes garées et pelle à la major, Pape Doudou tente de réduire les tas d’ordures devant sa table. « Nous traverSons des minutes difficiles avec la grève des bennes à ordures. Nous sommes obligés de coexister avec les déchets que brain produiSons, cars and truck brain n’avons pas d’autre moyen de nous en débarrasser », explique-t-il. Les riverains, Pour leur component, dénoncent une profession anarchique des trottoirs. « Des commerçants exposent leurs marchandises devant ma porte », raconte Binta Ndao, une habitante du quartier. Un peu plus loin, toujours sur l’avenue principale du marché des Castors, Badara vend des arachides, du mil, du maïs et d’autres céréales. Sa table se trouve à quelques centimètres du dépotoir érigé Pour l’occasion. Mais il ne semble s’en soucier. « Les gens du marché n’ont pas d’autre option que de créer une décharge de ton of money. Les camions de collecte Sont parfois rares et cela risque de causer beaucoup de dégâts », dit-il. Cette circumstance insalubre n’affecte pas seulement les marchés. Les ménagères souffrent beaucoup.
A Dieuppeul, Astou Fall dépose ses ordures ménagères devant sa maiSon en consequent désespérément l’arrivée des camions de collecte. « On ne peut pas vivre au scene des ordures, c’est difficult. L’Etat doit régler ce problème au plus vite Pour que les collecteurs puissent reprendre le woe », dit-elle. Le marché des Castors est un lieu de rencontre Pour de nombreux jeunes sénégalais et étrangers. La plupart d’entre eux vivent en banlieue, donc le taux de fréquentation est réel. Les femmes Sont plus intéressées à vendre des légumes et du poisSon. Les commerçants font aussi savoir qu’ils construisent eux-mêmes les cantines qu’ils occupent. Néanmoins, ils paient 5 000 ou 10 000 francs CFA the same level mois, selon la taille de la cantine.
Les riverains Sont d’avis que « les autorités doivent relocaliser ce marché, cars and truck ils Sont dans un quartier résidentiel ». Yacine, l’un des habitants du quartier, révèle que « les commerçants, quand ils descendent, laissent leurs ordures ici. C’est nous qui balayons, tous les jours ». De plus, les riverains dénoncent les autorités municipales qui, Pour eux, ne font style leur woe. « Ils n’ont rien fait sur ce marché, ils ne font style que récupérer les tax obligations », dénoncent-ils. Avec la nouvelle équipe municipale, les commerçants espèrent un changement.