Surnommé un temps « l’homme le plus détesté d’Amérique », il s’était attiré les foudres du monde politique américain après avoir fait bondir de… 5 400 % le prix du Daraprim, un médicament contre la toxoplasmose et le paludisme.
L’entrepreneur provocateur en pharmacie Martin Shkreli, 38 ans, a été reconnu coupable de monopole et condamné vendredi 14 janvier à rembourser les income qu’il avait tirés de ses pratiques anticoncurrentielles, soit près de 65 thousands and thousands de {dollars} (près de 57 thousands and thousands d’euros). Emprisonné pour une autre affaire, l’homme a également été banni à vie du secteur pharmaceutique, a tranché la juge Denise Côté.
M. Shkreli s’était fait une spécialité d’acheter des brevets de médicaments bon marché, puis d’en augmenter massivement le prix. La Daraprim était ainsi passée du jour au lendemain de 13,50 à 750 {dollars} (de 12,1 à 673 euros) en 2015. L’autorité américaine de la concurrence et les procureurs de sept Etats avaient porté plainte en janvier 2020 contre l’entrepreneur et l’entreprise qu’il a fondée.
Sortie en novembre 2022
Initialement appelé Turing et rebaptisé depuis Vyera, ce dernier s’était engagé en décembre à ne plus tenter de bloquer la concurrence sur ce produit et à verser jusqu’à 40 thousands and thousands de {dollars} à un fonds d’indemnisation pour régler les poursuites.
L’accord n’engageait pas son fondateur, qui a officiellement remis les rênes de l’entreprise fin 2015. Le procès de Martin Shkreli s’est déroulé sur sept jours en décembre. Déjà condamné en 2018 à sept ans de jail pour escroquerie boursière, il purge actuellement sa peine dans un établissement pénitentiaire de Pennsylvanie et devrait théoriquement être libéré en novembre 2022.
M. Shkreli a non seulement augmenté le prix de Daraprim, mais il s’est aussi organisé pour empêcher le plus longtemps doable l’arrivée de concurrents sur le marché, a estimé le juge. Vyera a d’une half empêché les fabricants de médicaments génériques d’avoir accès à une quantité suffisante de Daraprim pour effectuer les exams nécessaires, a-t-elle détaillé. En concluant des accords d’exclusivité, la société a également bloqué l’accès à deux ingrédients essentiels à la fabrication du produit.
M. Shkreli peut être tenu pour responsable de cette stratégie puisque, même après avoir renoncé à ses titres de PDG puis de président du conseil d’administration, il a continué à exercer un sure contrôle sur la gestion de l’entreprise en tant qu’actionnaire majoritaire, y compris depuis la jail, a souligné le juge. .