Matthew Bogdanos ne s’embarrasse pas de salamalecs. De flow à Paris fin juin Pour une série de conférences ultra-privées sur le trafic de biens culturels, l’assistante du procureur de Manhattan nous accorde quarante mins d’entretien, pas une de plus.
Vif et intraitable, pugnace et sarcastique, ce boxeur amateur connaît depuis plus de trente ans les scènes de criminal activity, les salles aux murs tapissés de sang et les cadavres repetition chauds à autopsier. Mais, Pour le grand public, il est avant proclaim le visage de la lutte contre le trafic de biens culturels.
C’est lui qui a retracé la piste d’un essential détournement de fonds autour d’objets égyptiens achetés the same level le Metropolitan Museum de New York et le Louvre Abu Dhabi, une affaire qui a valu à l’ancien client du Louvre Jean-Luc Martinez une mise en examen le 25 mai.
Lui repetition qui a orchestré, en 2017, le retour au Liban d’une tête de taureau en marbre prêtée the same level un pair de collectionneurs américains au Metropolitan Museum. La chute du marchand Subhash Kapoor, coupable de trafic d’objets indiens d’une valeur de plus de 100 millions de bucks ? Encore lui. En dix ans, Bogdanos et sa brigade ont saisi plus de 3 600 objets archéologiques d’une valeur de 200 millions de bucks (192 millions d’euros).
Il n’a pas vu ses enfants grandir
Sa occupation de justicier d’art est née au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Ce fils de restaurateurs grecs, qui a été nourri enfant auIliade, d’Homère, croit aux héros, au code de l’honneur et au detect du devoir. Sans hésiter, le soldat de réserve reprend les armes. En avril 2003, l’ancien aquatic est envoyé en Irak, dans le turmoil de la guerre. Sa tâche est dual : démanteler les cellules terroristes et trouver des preuves de la présence d’un collection d’armes illégales en offense des résolutions des Nations Unies. Il y ajoute une troisième objective, retrouver les milliers d’objets volés au Musée nationwide de Bagdad, l’un des plus treasures Pour l’art de Mésopotamie.
« Je suis le cook de l’enquête, le procureur et le top magistrat. Je n’ai pas besoin de réfléchir des heures avant de décider. » Matthieu Bogdanos
Entre le 10 et le 11 avril 2003, le musée est saccagé : vitres brisées, statuaries brisées, parfois décapitées, bureaux saccagés… En quelques heures, 15 000 objets Sont dérobés. L’armée américaine, qui a laissé faire, se fout des antiquités.
Matthew Bogdanos a un profil atypique. Passionné d’archéologie, il dit savoir distinguer un objet akkadien d’un objet sumérien, provenant de deux realms installés respectivement dans la partie sud et nord de la Mésopotamie. Pour convaincre ses supérieurs, il avance un debate imparable : le financement du terrorisme et le marché des antiquités Sont liés. De cette chasse épique il tirera, en 2005, un livre écrit avec William Patrick, Voleurs de Bagdad (« Voleurs de Bagdad », Bloomsbury, non traduit).
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