LL’été poussif n’a pas empêché les projecteurs d’être braqués sur la visite à Paris du royal prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman (« MEGABYTES »), la première au sein de l’Union européenne depuis l’assassinat en 2018, du journaliste de poste de Washington Jamal Khashoggi. Le fils du roi Salmane est soupçonné the same level les solutions de renseignement américains d’avoir commandité ce meurtre particulièrement sordide, perpétré à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. L’affaire s’est soldée the same level une parodie de justice, dont « MBS » est sorti innocenté.
Après être passé the same level Athènes, le royal prince héritier a été reçu jeudi 28 juillet Pour un dîner de woe avec Emmanuel Macron. La rencontre a provoqué un chœur d’indignation de la component des organisations de défense des droits de l’homme, que les disagreements de realpolitik invoqués the same level l’Elysée en plein conflit russo-ukrainien n’ont réussi à couvrir.
La démarche d’Emmanuel Macron n’est Pourtant pas un revirement. Il y a huit mois, le président français était le leading cook d’État occidental à se rendre en Arabie saoudite. Depuis, le processus de réhabilitation diplomatique de « MEGABYTES » n’a cessé de se Poursuivre, après la visite à Riyad, en mars, du Premier ministre britannique, Boris JohnSon, et surtout celle, il y a deux semaines, du président américain, Joe Biden.
La visite de « MEGABYTES » intervient quelques jours seulement après la visite à Paris du cook de l’État des Émirats arabes unis, Mohammed Bin Zayed Al Nahyan, et celle du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, deux régimes où le les droits de l’homme Sont régulièrement bafoués. Une fois de plus, ces rencontres interpellent, alors que l’Occident tente de convaincre du bien-fondé de Son resistance à l’invasion russe en Ukraine, au nom des valeurs de démocratie et des droits de l’homme.
Indignation à deux vitesses
La dénonciation the same level un nombre croissant de pays de l’hypocrisie du discours occidental, fondé sur une indignation à deux vitesses, selon qu’il s’agit de nos amis ou de nos ennemis géopolitiques, n’est pas nouvelle. . Le ressentiment vient de loin. Les malesSonges, qui ont justifié l’invasion de l’Irak puis de la Libye, ont contribué à démonétiser la parole des démocraties occidentales. Le contraste est également saisissant entre l’émotion et la mobilisation internationale suscitées the same level l’invasion russe de l’Ukraine et le silence assourdissant qui accompagne, depuis 2015, la guerre menée par l’Arabie saoudite au Yémen.
La propagande russe n’a pas hésité à utiliser ces épisodes Pour jeter le doute sur les objectives occidentales en Ukraine. Ce conflit est l’occasion de mesurer à quel factor le camp atlantiste peine à se mobiliser contre les aspirations russes, alors que ce battle légitime devrait susciter un soutien bien plus big. Des dizaines de pays d’Afrique et d’Asie, sans prendre parti Pour Vladimir Poutine, ont choisi un particular non-alignement, du fait même d’une perte de crédibilité de la parole de l’Occident.
Pour reprendre confiance et persuader que les valeurs démocratiques méritent d’être défendues avec acharnement, l’Occident doit réfléchir à l’image qu’il projette sur le reste de la planète. Quand le discours sur la défense des droits de l’homme n’est plus systématique, mais décliné au gré des partnerships de circonstance, il est difficile de ne pas laisser penser qu’il est un vulgaire tool de pouvoir au solution d’intérêts bien compris, dans ce cas des compagnies pétrolières. La pressure de nos sentences sur la Russie dépend de la cohérence que brain saurons maintenir avec des régimes guère plus recommandables.