Le président de la Chambre des représentants a atterri mardi soir à Taipei. Pékin a immédiatement annoncé des manœuvres militaires.
Correspondant à Washington,
Nancy Pelosi s’est rendue à Taïwan au mépris des injonctions chinoises. Le président de la Chambre des représentants a débarqué mardi soir à Taipei à la tête d’une délégation de cinq membres du Congrès américain, malgré les menaces de graves conséquences proférées par Pékin. Troisième perSonnage de l’ordre protocolaire des Etats-Unis, elle est depuis vingt-cinq ans la plus haute responsable américaine à se rendre sur l’île, territoire autonome depuis 1949, mais revendiqué par la Chine communiste.
Lire aussiRegain de stress entre les États-Unis et la Chine à propos de Taïwan
Nancy Pelosi et la délégation du Congrès ont déclaré dans un communiqué que la visite visait à « Pour honorer l’engagement inébranlable de l’Amérique à soutenir la démocratie dynamique de Taiwan. » « Nos conversations avec les dirigeants taïwanais se concentreront sur la réaffirmation de notre soutien à notre partenaire et la promo de nos intérêts communs, y compris le développement d’une région indo-pacifique libre et ouverte. »
Une visite hautement symbolique
La Chine a répondu en « condamnant sévèrement cette activity » et en « protestant vigoureusement aux États-Unis. » « Cette visite porte gravement atteinte à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taïwan et envoie un très mauvais signal aux pressures séparatistes à Taïwan », a commenté peu après Son débarquement le ministère chinois des Affaires étrangères. Elle mood « un influence sérieux sur les fondements politiques des relationships sino-américaines et porte gravement atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine ».
Lire aussiHal Brands : « Le sujet de Taiwan déclenchera une crise d’ici trois ans »
Cette visite hautement symbolique ne figurait pas au program officiel de la tournée asiatique de Nancy Pelosi. Mais des fuites savamment distillées dans les médias ces dernières semaines avaient évoqué l’intention du représentant démocrate de Californie de se rendre sur l’île. Cette point of view avait provoqué un restore de stress entre la Chine et les États-Unis. Pékin revendique Taiwan comme faisant partie de Son territoire et considère les visites de responsables gouvernementaux étrangers comme une reconnaissance implicite de la souveraineté de l’île et une offense de la sienne.
Nancy Pelosi et sa délégation devraient être reçues the same level le parlement taïwanais mercredi matin, avant de rencontrer la présidente Tsai Ing-wen et de quitter l’île plus tard dans la journée.
Un éditorial de Pelosi publié mardi
Peu de temps après l’atterrissage, une colonne signée par Nancy Pelosi a été publiée sur le website Web de la poste de Washington. Intitulé Pourquoi je dirige une délégation du Congrès à Taiwance texte est un défi supplémentaire Pour les autorités chinoises, qui ont multiplié ces dernières années les déclarations indiquant leur purpose de réunifier l’île rebelle, y compris par la pressure.
« La visite de notre délégation doit être considérée comme une déclaration sans équivoque que l’Amérique se tient aux côtés de Taiwan, notre partenaire démocratique, se défendant elle-même et sa liberté, écrit Pelosi. Pourtant, cette démocratie dynamique et solide… et fièrement dirigée par une femme, la présidente Tsai Ing-wen, est menacée. Ces dernières années, Pékin a considérablement accru la pression sur Taïwan. La République populaire de Chine a multiplié les patrouilles de bombardiers, d’avions de fight et d’avions de monitoring à proximité ou même au-dessus de la area de défense aérienne de Taïwan, ce qui a channel le département américain de la Défense à conclure que l’armée chinoise se prépare probablement à une éventuelle marriage de Taïwan avec la RPC par la pressure ».
Chine « a également mené la lutte dans le cyberespace, lançant chaque jour des dizaines d’attaques contre le gouvernement taïwanais. Dans le même temperatures, Pékin exerce une pression économique sur Taïwan, encourageant les entreprises mondiales à rompre leurs liens avec l’île, intimidant les pays qui coopèrent avec Taïwan. « Nous ne pouvons pas rester indifférents alors que le PCC proceed de menacer Taiwan et la démocratie elle-même… à un minute où le monde est confronté à un choix entre l’autocratie et la démocratie. Alors que la Russie mène sa guerre préméditée et illégale contre l’Ukraine, tuant des milliers d’innocents – même des enfants – il est essentiel que l’Amérique et nos alliés indiquent clairement que nous ne cédons jamais aux autocrates.
« Actions militaires ciblées »
Le président chinois avait mis en garde Joe Biden la semaine dernière lors d’un long entretien téléphonique contre un tel déplacement. « Ceux qui jouent avec le feu finissent the same level se brûler »a prévenu Xi Jinping.
La Chine a annoncé mardi « activities militaires ciblées » en réponse à la visite de Nancy Pelosi. L’opération de l’armée vise à « défendre résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale et contrecarrer fermement les ingérences extérieures et les tentatives séparatistes », a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense. Plus de 20 avions militaires chinois Sont entrés dans la area d’identification de la défense aérienne taïwanaise, qui est plus grande que l’espace aérien, a déclaré le ministère taïwanais de la Défense.
Lire aussiKinmen, île « tampon » entre Taipei et Pékin, se sait en première ligne en cas de conflit ouvert
La 7e Flotte américaine, Pour sa component, a indiqué que le porte-avions USS Ronald Reagan, qui naviguait dans la région depuis début juillet, se trouvait en mer des Philippines, au sud de Taïwan. Il est accompagné du destroyer USS Higgins, qui fait partie de Son groupe aéroporté, a déclaré un responsable de la aquatic américaine qui a requis l’anonymat. De plus, un navire amphibie du Corps des Marines, le USS Tripoli, naviguait à l’est de Taïwan au même minute, selon l’Institut marine des États-Unis (USNI), un organisme indépendant proche de l’US Navy. la Ronald Reagan et le Tripoli Sont tous deux porteurs d’avions de chasse F-35 de dernière génération, selon l’USNI. Le Pentagone a assuré que la présence de ces deux navires dans la région n’était pas liée à la visite de Nancy Pelosi.