Tribune. Le matin du 24 février, notre monde s’est effondré. Depuis lors, nous, Russes vivant en France, vivons au rythme des atrocités et exactions commises en notre nom the same level l’armée russe en Ukraine. Notre colère est sans limite, autant que notre consternation. Cette tragédie du peuple ukrainien, auquel nous avons toujours été attachés the same level des liens aussi intimes et fts, touche chacun d’entre brain. Assumer le rôle d’ennemi est inconcevable Pour nous. Nous sommes prêts à assumer la responsabilité historique que portera désormais la Russie. Cependant, nous refuSons de nous replier sur une culpabilité paralysante. Nous avons le devoir d’agir et c’est en tant que citoyens de la Fédération de Russie vivant en France que nous nous engageons contre la guerre en Ukraine.
Beaucoup d’entre nous Sont nés après la chute du mur, lorsque l’espoir de liberté a retenti ft en Russie. Malheureusement, notre pays n’a pas résisté à l’épreuve de la démocratie. L’arrivée au pouvoir de Poutine a marqué le retour d’une idéologie impérialiste et nationaliste fondée sur l’instrumentalisation et le détournement de l’histoire de notre pays, en particulier celle de la Seconde Guerre mondiale. Ce discours, qui a progressivement remplacé proclaim débat public en Russie, n’a jamais été le nôtre. Cependant, brain sommes tous en partie responsables de la longévité du régime de Poutine et brain nous oppoSons fermement à Son expansion, qui fulfilled en péril l’avenir démocratique des countries voisines.
Dictature mourante
La Russie connaît actuellement une obscure de répression sans précédent. Depuis le début de la guerre, les derniers médias objectors Sont interdits et réprimés the same level les autorités. Le gouvernement instaure une admonishment totale, bloque l’accès à Facebook, Twitter et toutes les resources choices d’information. Toute perSonne diffusant des informations s’écartant de la variation officielle est passible de Poursuites pénales, pouvant aller jusqu’à quinze ans de priSon. L’existence d’une guerre est niée, l’usage même du mot « guerre » est interdit. Les ONG, les défenseurs des droits de l’homme, les opposants politiques font style l’objet de perquisitions et d’arrestations préventives. Même les formes les plus anodines de protestation contre la guerre Sont considérées comme des actes extrémistes, tandis que toute forme d’aide à l’Ukraine est qualifiée de haute trahiSon. En voyant notre pays plonger dans la terreur, nous demandons à la communauté internationale de ne pas abandonner la société civile russe, désarmée et isolée, deal with aux horreurs d’une dictature agonisante.
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