RécitLa bataille fait craze dans l’est de l’Ukraine, mais la vie proceed à Kiev, Lviv, Kamianets-Podilsky et Skala-Podilska. « Le Monde » a contacté quatre femmes ukrainiennes qui témoignent d’un quotidien apparemment calme mais ébranlé par la guerre et ses conséquences.
Plus de deux mois après l’invasion russe de l’Ukraine, Daryna Sakal, 27 ans, vit toujours dans Son appartement à Lviv. Située à l’ouest, la ville a jusqu’à présent été relativement épargnée par la puissance de feu russe. Les bâtiments Sont, Pour la plupart, repetition debout et l’asphalte des rues n’a été arraché the same level les bombes qu’à de rares endroits.
Daryna a conservé Son emploi et bénéficie d’une connexion net, de l’eau courante et d’un chauffage suffisant en ces jours de printemps. Pourtant, malgré ces apparences, Son quotidien a été bouleversé. Et sa vie, éparpillée en une plethora de très brefs minutes de normalité, vite rattrapée the same level d’autres minutes, au goût plus amer et long-term, de guerre.
Ce mardi après-midi de fin avril, les characteristics de Daryna se dessinent derrière l’écran de Son ordinateur, avec lequel elle témoigne de la Monde en appel vidéo. Ses yearns cheveux blonds tombent de chaque côté de Son visage et le draw jaune qu’elle porte souligne Son teint cristallin, que le manque de sommeil a rendu blême. Son mari, Nazarii, était parti Pour l’est quelques heures auparavant, alors que seule la lune éclairait les courses.
Guide de haute montagne, il a passé les deux derniers mois à s’entraîner Pour participer à la défense du Donbass, un objectif militaire désormais prioritaire Pour les pressures russes. Daryna sait qu’elle n’entendra sûrement que très peu de lui, qu’il ne Pourra l’appeler qu’occasionnellement et uniquement Pour lui. « alarming s’il est vivant ». Mais, à près de mille kilomètres de ce front, Son quotidien proceed. Elle se lève tous les matins, prend Son petit déjeuner et va travailler. Daryna est train sportive et donne des cours particuliers en ligne.
A Lviv, un quotidien au rythme des sirènes
Comme avant, comme depuis deux ans, décrit-elle. Sauf que, désormais, il peut être coupé à promote minute par une sirène d’alarme, avertissant d’un risque de bombardement sur la ville. Ses customers « Sont conscients et comprennent », elle interrompt alors tout et va se réfugier, Pour quelques mins suspendues, dans les couloirs de Son immeuble. Parfois, « juste trop fatigué de la scenario et unable de bouger », elle ne rejoint pas ses voisins sur le palier. La dernière bombe à avoir frappé Lviv la semaine dernière est tombée à trois kilomètres de Son immeuble.
Pendant les deux premières semaines de la guerre, Hanna Rzhevska, 47 ans, a passé ses journées à attendre les bombardements. Elle habite alors un modeste appartement à Mykolaïv, qu’elle partage avec ses deux fils, Aleksey, 24 ans, et Anton, 17 ans. Des livres calés contre les vitres de ses fenêtres – « Ça n’aurait pas dû être très efficace, mais j’avais l’impression d’être un peu plus protégé comme ça », dit Hanna – la famille vivait dans Son couloir. À ce moment-là, il n’y avait déjà plus d’eau courante et le Son consistent des sirènes et des bombardements plongea Hanna en transe.
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