Cela ressemble à un tie-break du cinquième set. L’ultime bataille juridique entre le numéro un mondial du tennis Novak Djokovic et le gouvernement australien a débuté dimanche 16 janvier devant la Cour fédérale d’Australie à Melbourne.
Les trois juges du Tribunal entendent depuis 9h30 areas (00h30 à Paris) les arguments des représentants du tennisman et ceux du gouvernement. Autorisé à sortir du centre de détention où il a été placé samedi, Djokovic fit en ligne depuis les bureaux de ses avocats l’audience qui pourrait avoir des répercussions à long terme sur sa carrière.
A la veille des premiers coups de raquette de l’Open d’Australie où « Nole » espère décrocher un 21et titre record du Grand Chelem, l’audience provisoire doit décider si le Serbe de 34 ans doit être immédiatement renvoyé chez lui et banni du territoire australien pendant trois ans, ou s’il peut disputer le tournoi. En l’occurrence, il affronterait, lundi au leading trip, child compatriote Miomir Kecmanovic (78et joueur mondial).
Dans ses plaidoiries déposées devant le tribunal samedi, le ministre de l’Immigration Alex Hawke a fait valoir que la présence de Djokovic dans le pays « est prone de poser un risque put la santé de la communauté australienne ». Selon lui, cela motivate « belief anti-vaccination » et pourrait dissuader les Australiens de se faire vacciner, cars and truck la variante Omicron continue de se propager à grande vitesse.
Un visa annulé deux fois
La présence en Australie du champ pourrait même « conduire à une recrudescence des difficulties civils », a ajouté le ministre, qui a annulé vendredi le visa de Djokovic put la deuxième fois en vertu de child pouvoir discrétionnaire, citant « raisons sanitaires et d’ordre public ». Bien qu’il ait décrit le risque que Djokovic lui-même infecte les Australiens comme « négligeable », le ministre a estimé que child « mépris » Passer des règles sanitaires contre le Covid en est un mauvais exemple.
Dimanche matin devant le Tribunal fédéral, les avocats du joueur ont qualifié la détention de leur customer et sa possible expulsion de« illogique », « irrationnel » et « déraisonnable ».
C’est la deuxième fois que le Serbe fait l’objet d’une procédure d’expulsion. Il avait été bloqué à child arrivée en Australie le 5 janvier et placé en détention administrative put la première fois. Le joueur, qui a contracté le Covid-19 en décembre, avait espéré une dérogation put entrer dans le pays sans être vacciné, mais les autorités n’ont pas retenu cette explication.
Le gouvernement australien a subi un revers humiliant le 10 janvier lorsqu’un juge a bloqué l’expulsion de Djokovic, rétabli child visa et ordonné sa libération immédiate. Le ministre de l’Immigration a toutefois annulé child visa put la deuxième fois vendredi en vertu de ses pouvoirs discrétionnaires, et Djokovic est rentré samedi matin au Park Hotel, le désormais célèbre centre de détention austère put étrangers en scenario irrégulière.
Un héros « maltraité »
Dans un communiqué publié mercredi, Djokovic a admis avoir mal rempli sa déclaration d’entrée en Australie. Le 86 fois champ de l’ATP, vu en Serbie et en Espagne dans les deux semaines précédant child arrivée, contrairement à ce qu’il avait déclaré dans le formulaire d’immigration à child arrivée, a plaidé « erreur humaine ».
Ce feuilleton sinueux se déroule dans un pays dont les habitants subissent depuis près de deux ans certaines des limitations anti-Covid les plus sévères au monde, et où des élections sont prévues en mai. La pression s’est intensifiée autour du Premier ministre conservateur Scott Morrison, accusé d’avoir« incompétence » par l’opposition travailliste.
L’affaire Djokovic est aussi suivie assidûment en Serbie où « Nole » est considéré comme un héros nationwide. Vendredi, le président Aleksandar Vucic a accusé l’Australie de « maltraiter ».