Le Brésil n’aura même pas pu oublier le Covid-19 le temps d’un été austral. Dès la première semaine de vacances (entre Noël et la Saint-Sylvestre), la variante Omicron est apparue à la une des journaux et dans les companies de santé. « Juste après le 31 décembre, l’afflux de assessments a commencé et ne s’est pas arrêté. Chaque jour, quand ça ferme, il faut refuser des gens », commente l’infirmière qui accueille le public dans le dispensaire du quartier Santa Teresa, au centre de Rio de Janeiro.
Outre celle des assessments, la file d’attente pour les vaccins est certes moins encombrée, mais elle « Augmente aussi », selon l’infirmière. « Alors que l’onde Omicron est confirmée, Elle ajoute, le coup de rappel est maintenant beaucoup plus suivi. « Dans cette clinique comme dans les 16 autres buildings du centre-ville, « Près de 30 % des assessments sont positifs, mais [il n’y a] n’a pas encore été hospitalisé », explique le docteur Amanda Cano, qui coordonne ce secteur pour la municipalité de Rio.
» Vous devez être prudent «
La clinique Santa Teresa est le seul endroit du quartier où l’on porte des masques. Juste en face, au Bar do Gomes, on boit des bières au soleil en tournant ostensiblement le dos à l’immeuble. « On a vu la ligne, mais, honnêtement, on ne veut pas penser au Covid, alors on regarde ailleurs, ce quartier est tellement magnifique », raconte Sarah (qui préfère ne pas dire son nom de famille) venue avec sa famille de l’Etat de Santa Catarina, dans le sud du pays, découvrir Rio. Santa Teresa, que l’on aime surnommer « le Montmartre de Rio », connaît un afflux de touristes après presque deux sans. « On nous a dit de se faire vacciner, la inhabitants brésilienne l’a fait, consciencieusement, différemment de ce que j’ai lu sur l’Europe, donc c’est encore pour pouvoir en profiter un peu maintenant », ajoute son mari en avalant un « bolinho de bacalhau », la spécialité du bistrot.
Le Brésil est en vacances et ne veut pas qu’on lui parle d’une épidémie dévastatrice qui a fait plus de 620 000 victimes dans ce pays de 210 tens of millions d’habitants. L’optimisme légendaire des Brésiliens n’atteint cependant pas tout le monde. Margareth Portela, chercheuse à la Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz) et membre de l’Observatoire Covid-19, est restée rivée sur les statistiques de son ordinateur depuis que les courbes montent, même si elle est officiellement en congé. » Vous devez être prudent, prévient le chercheur. Il est trop tôt pour connaître les conséquences de cette récente obscure d’Omicron et nous n’en verrons pas vraiment les effets avant deux semaines. «
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